Lors d'un meeting à Pittsburgh, l'ancien président des États-Unis, Barack Obama, a enfin pris la parole après une longue période de silence. Le 3 avril, il a critiqué la politique de l'actuel président, Donald Trump, en particulier sa guerre commerciale qui impacte les marchés boursiers.
Barack Obama a exprimé ses préoccupations concernant les nouvelles mesures douanières. Il a déclaré que ces droits de douane ne seraient pas bénéfiques pour l'Amérique. Lors d'un entretien à New York, il a également dénoncé la politique migratoire de l'administration actuelle.
Il a mis en lumière les menaces que représente le gouvernement fédéral pour les universités et leur liberté d'expression. Selon lui, ces actions portent atteinte aux droits humains, une situation qu'il considère alarmante.
Obama a averti que l'intimidation de la justice et des institutions éducatives va à l'encontre des principes fondamentaux américains. Il a souligné que le silence des républicains et des démocrates face à cette situation est inacceptable.
Il a déclaré : « Il est inimaginable que les mêmes partis qui se taisent aujourd'hui auraient toléré une telle attitude chez moi ou chez aucun de mes prédécesseurs. »
Kamala Harris, ancienne vice-présidente, a également pris la parole sur la situation actuelle. Lors d'un sommet à Dana Point, elle a exprimé un grand sentiment de peur face au retour de Trump à la Maison Blanche. Elle a affirmé qu'il fallait s'attendre à de nombreux changements.
Cependant, elle a choisi d'aborder la situation avec humour, en disant : « Je ne suis pas là pour vous dire : 'Je vous l’avais dit'. » Harris a conclu en soulignant que « la peur est contagieuse, mais que le courage l'est aussi. »
Les déclarations d'Obama et de Harris mettent en lumière les tensions politiques actuelles aux États-Unis. Les préoccupations concernant les droits humains et la liberté d'expression sont plus que jamais d'actualité. Face à ces enjeux, la nécessité d'une réaction collective s'impose pour défendre les valeurs fondamentales américaines.