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Traiter l'obésité infantile en réduisant la stigmatisation et en ajoutant des options, selon les nouvelles directives canadiennes

Publié le : 14 avril 2025

Introduction

Les nouvelles directives canadiennes sur l'obésité infantile, publiées récemment, visent à réduire la stigmatisation et à offrir davantage d'options aux médecins. Ces recommandations, qui incluent l'utilisation de médicaments comme les GLP-1 et la chirurgie bariatrique, représentent une mise à jour essentielle après presque 20 ans d'absence.

Les défis de l'obésité infantile

Brenndon Goodman, 30 ans, a lutté contre son poids depuis son enfance. Il espère que ces nouvelles directives aideront d'autres enfants à éviter la shame et la stigmatisation qu'il a vécues. À neuf ans, un médecin lui avait dit qu'il serait mort à 30 ans s'il ne contrôlait pas son poids.

Goodman se rappelle des rendez-vous interminables avec des programmes de perte de poids qui ne faisaient que renforcer son sentiment d'échec. Ce n'est que lorsqu'une équipe de professionnels de la santé a abordé les aspects psychologiques et génétiques de l'obésité qu'il a commencé à voir des progrès.

Nouvelles recommandations pour les médecins

Les auteurs des nouvelles directives insistent sur l'importance d'informer les patients et leurs familles. Ils soulignent que les professionnels de la santé doivent inclure les familles dans le processus décisionnel. De plus, des traitements psychologiques tels que le counseling doivent être proposés.

Les médecins recommandent également de nouvelles définitions de l'obésité, s'éloignant de l'indice de masse corporelle (IMC). Ils affirment que la simple approche "manger moins, bouger plus" ne suffit pas pour un succès durable.

La stigmatisation et ses effets

Les nouvelles directives abordent également la stigmatisation liée à l'obésité. Cela marque un changement significatif par rapport aux recommandations de 2007, qui n'en faisaient pas mention. Les auteurs affirment que l'obésité est souvent perçue comme un problème de volonté, ce qui aggrave les expériences négatives des enfants.

Selon Dr. Sanjeev Sockalingam, l'obésité doit être reconnue comme une maladie chronique et progressive. Cela pourrait encourager davantage de recherches pour mieux définir et traiter cette condition.

Options de traitement et interventions

Les nouvelles directives suggèrent que les familles puissent envisager des médicaments comme les GLP-1, qui aident à réguler l'appétit. Dans certains cas, la chirurgie de perte de poids pourrait être envisagée, mais cela doit se faire sous certaines conditions. Les experts soulignent que ces interventions doivent être évaluées attentivement.

Dr. Jill Hamilton, co-auteur des directives, note que beaucoup a changé dans la gestion de l'obésité infantile depuis la dernière mise à jour. Les résultats ne doivent pas seulement se concentrer sur le poids, mais aussi sur d'autres aspects de la qualité de vie.

Conclusion

Les nouvelles directives canadiennes représentent un pas important vers une approche plus inclusive et compréhensive de l'obésité infantile. En mettant l'accent sur la réduction de la stigmatisation et en offrant des options variées, les professionnels de la santé peuvent mieux soutenir les enfants et leurs familles. L'espoir est que ces changements permettront d'améliorer la qualité de vie des jeunes concernés.

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