Le chef de l'ONU a mis en garde contre le risque que les océans ne deviennent un « Far West ». Lors de l'ouverture de la Conférence des océans à Nice, António Guterres a souligné l'importance de protéger les mers contre l'exploitation non régulée.
Guterres a déclaré que l'exploitation minière en haute mer ne devrait pas être autorisée. Cette déclaration fait écho aux préoccupations croissantes concernant l'extraction de minéraux critiques dans les eaux internationales. Le président français, Emmanuel Macron, a également affirmé que « les océans ne sont pas à vendre ».
Cette mise en garde survient après la décision de l'ancien président Trump d'autoriser les permis d'extraction de minéraux. Les scientifiques marins s'inquiètent des dommages potentiels que cette exploitation pourrait causer à l'écosystème marin.
Plus de 2 000 scientifiques du monde entier se sont réunis pour discuter de la santé des océans. Ils ont recommandé aux gouvernements de suspendre l'exploration en haute mer jusqu'à ce que des recherches supplémentaires soient menées sur ses impacts. Plus de 30 pays soutiennent cette position et appellent à un moratoire.
Malgré cela, le gouvernement Trump n'a pas annulé son ordre exécutif. Cette situation soulève des inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement, qui craignent que des actions économiques prédateurs perturbent la biodiversité marine.
Un des objectifs clés de la Conférence des océans est d'obtenir la ratification d'un Traité sur les hautes mers par 60 pays. Ce traité vise à protéger 30 % des eaux internationales d'ici 2030. Macron a annoncé que 15 pays supplémentaires avaient ratifié, portant le total à 47.
Cependant, le gouvernement britannique n'a pas encore ratifié l'accord. Bien qu'il envisage d'étendre l'interdiction de la pêche de fond destructrice, des inquiétudes persistent concernant l'absence de restrictions explicites sur cette pratique dans les zones marines protégées.
La protection des océans est essentielle pour préserver notre écosystème. Les discussions à Nice soulignent l'urgence d'agir contre l'exploitation irresponsable. Les décisions prises aujourd'hui auront un impact crucial sur l'avenir des mers et de la biodiversité.