L'octocrylène, un filtre UV couramment utilisé, représente un danger tant pour les milieux marins que pour notre peau. Son utilisation s'est généralisée dans divers produits cosmétiques, mais l'Anses appelle à une réduction drastique de son usage. Cette substance, bien que bon marché, soulève des inquiétudes croissantes.
Depuis des années, l'octocrylène est présent dans nos salles de bain. On le retrouve dans les protections solaires, les crèmes hydratantes, les shampoings et même certains parfums. Cette molécule est appréciée pour ses propriétés absorbant les UV, mais elle pose des questions sur la santé humaine et la protection de l'environnement.
Chaque année, plus de 1 500 tonnes d'octocrylène seraient utilisées en Europe dans les produits de maquillage et d'hygiène. Selon l'Anses, en France, entre 35 % et 60 % des crèmes solaires contiennent cette substance. Ces chiffres soulignent l'ampleur du problème et l'urgence d'agir.
Face à ces préoccupations, l'Anses a publié un avis demandant aux industriels de restreindre son utilisation dans les cosmétiques. Cette demande n'est pas à prendre à la légère, car les effets sur la santé et l'environnement peuvent être significatifs. Les experts de l'agence soulignent la nécessité d'une révision des pratiques dans l'industrie cosmétique.
Émeline Hily, chargée de projet en économie de l'environnement à l'Anses, a précisé que l'octocrylène n'est pas seulement un problème local, mais un enjeu européen. La protection de la santé publique et des écosystèmes marins doit primer sur les intérêts économiques des fabricants.
Il est essentiel d'explorer des alternatives à l'octocrylène. Plusieurs ingrédients naturels peuvent offrir une protection UV sans les risques associés à cette molécule. Les consommateurs sont de plus en plus en quête de produits sûrs et respectueux de l'environnement.
Les fabricants ont la responsabilité de s'adapter à ces nouvelles attentes. En innovant et en choisissant des alternatives plus sûres, ils peuvent contribuer à la protection de la santé humaine et de la planète. Cela nécessite un engagement fort et une volonté de changement au sein de l'industrie.
En résumé, l'octocrylène, bien que largement utilisé, représente un risque pour la santé et l'environnement. L'Anses appelle à une réduction significative de son utilisation dans les cosmétiques. Les consommateurs et les fabricants doivent travailler ensemble pour trouver des solutions alternatives. La protection de notre santé et de nos écosystèmes en dépend.