Cette année, la chasse aux œufs a pris une tournure inattendue. Sur TikTok, des vidéos montrent des Américains peignant des pommes de terre pour célébrer Pâques, car ils ne peuvent pas acheter d'œufs. En revanche, 30 000 œufs comestibles ont décoré les jardins de la Maison-Blanche le 21 avril, lors de la chasse annuelle organisée par le président et la Première dame.
Ce contraste est frappant, surtout dans un contexte de pénurie d'œufs qui touche le pays depuis plusieurs mois. La pandémie de grippe aviaire qui sévit aux États-Unis depuis 2022 a considérablement réduit le stock d'œufs. En conséquence, les prix ont grimpé, atteignant jusqu'à 10 dollars pour une boîte de douze œufs en début d'année.
Donald Trump a récemment déclaré qu'on lui avait proposé de remplacer les véritables œufs par des répliques en plastique pour les festivités de Pâques, proposition qu'il a refusée. Pour faire face à la situation, le président a fait sponsoriser la chasse aux œufs par des entrepreneurs qui l'ont soutenu durant sa campagne.
Cette initiative a suscité des réactions variées, certains voyant cela comme une solution pragmatique à la pénurie. D'autres, cependant, critiquent l'idée de devoir recourir à des alternatives peu traditionnelles pour célébrer une fête aussi emblématique.
La pénurie d'œufs aux États-Unis ne se limite pas à un simple manque de produits. Elle reflète également des enjeux économiques plus larges, tels que l'impact de la grippe aviaire sur l'industrie avicole. Les agriculteurs sont confrontés à des défis sans précédent, ce qui affecte la disponibilité et les prix des œufs.
Cette situation a conduit à des réactions gouvernementales, avec des appels à l'aide de pays étrangers pour compenser le manque de production domestique. Les consommateurs, quant à eux, doivent s'adapter à ces nouvelles réalités économiques.
En somme, la chasse aux œufs de cette année met en lumière des problématiques complexes liées à la pénurie d'œufs aux États-Unis. Alors que certains ont recours à des alternatives créatives, d'autres s'interrogent sur l'avenir de cette tradition. La situation reste à suivre de près, tant sur le plan économique que culturel.