Depuis le début de la guerre, les frappes israéliennes ont causé la mort d'au moins 53 119 personnes à Gaza, principalement des civils. Malgré les critiques internationales croissantes, Israël intensifie son offensive militaire. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé une prochaine entrée « en force » dans Gaza pour « achever l'opération et vaincre le Hamas ».
Le samedi, l'armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes d'envergure sur Gaza, qui a été dévastée par la guerre. Ces bombardements intensifs ont entraîné des centaines de morts. Quelques heures après la tournée de Donald Trump dans le Golfe, l'armée a indiqué avoir transféré des forces pour prendre le contrôle de nouvelles zones.
Cette offensive s'inscrit dans le cadre des étapes initiales de l'opération Chariots de Gideon, visant à atteindre tous les objectifs de la guerre. L'armée a affirmé que cela inclut la libération des otages et la défaite du Hamas.
Après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris son offensive le 18 mars. Elle s'est emparée de larges pans du territoire de Gaza. Début mai, le gouvernement Netanyahou a annoncé un plan pour la conquête de Gaza, territoire occupé par Israël de 1967 à 2005. Ce plan nécessite le déplacement interne de « la plupart » des 2,4 millions d'habitants.
Selon l'agence de défense civile de Gaza, les frappes israéliennes ont tué au moins 100 personnes vendredi dernier. Cela fait suite à plus de 80 morts mercredi et plus de 100 jeudi.
L'attaque du 7 octobre par le Hamas a causé la mort de 1 218 personnes en Israël, la plupart étant des civils. En réponse, les représailles israéliennes ont fait au moins 53 119 morts à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Vendredi, une association israélienne de familles d'otages a appelé Netanyahou à ne pas rater une occasion historique pour libérer leurs proches. Ils ont exprimé leur inquiétude face à l'intensification des attaques israéliennes à Gaza.
Malgré les appels à l'aide, Netanyahou insiste sur le fait qu'une pression militaire accrue est nécessaire pour pousser le Hamas à libérer les otages. Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent l'entrée de toute aide humanitaire à Gaza, mettant en danger les 2,4 millions d'habitants, désormais menacés d'une famine de masse.
Le Premier ministre a également accusé le président Macron de soutenir une « organisation terroriste » suite à ses critiques sur les actions israéliennes. La situation demeure tendue, sans perspective de cessez-le-feu.
La guerre à Gaza continue d'avoir des conséquences tragiques. Les frappes israéliennes ont causé un nombre de morts alarmant, principalement parmi les civils. La situation humanitaire est critique, et les tensions politiques s'intensifient. Les prochains jours seront cruciaux pour l'avenir de la région.