Le conseil d'administration de MEG Energy Corp. exhorte les actionnaires à rejeter une offre d'achat hostile améliorée de Strathcona Resources Ltd.. L'offre est jugée inférieure à celle de Cenovus Energy Inc., qui est plus généreuse en liquidités.
Strathcona a initialement proposé une combinaison de liquidités et d'actions. La nouvelle offre, annoncée la semaine dernière, est valorisée à 30,86 $ par action, contre 28,02 $ précédemment.
En revanche, l'offre de Cenovus permet aux actionnaires de MEG de choisir entre 27,25 $ en espèces ou 1,325 actions ordinaires de Cenovus pour chaque action de MEG, sous certaines conditions.
James McFarland, président du conseil, a déclaré que l'offre révisée de Strathcona restait fondamentalement peu attrayante pour les actionnaires de MEG. Elle ne compense pas les risques significatifs liés aux actions de Strathcona.
Selon McFarland, les actionnaires de MEG seraient exposés à des actifs inférieurs et à un risque de gouvernance accru.
McFarland a souligné que l'accord avec Cenovus offre un potentiel de croissance des prix des actions, ainsi que de la certitude et des liquidités que les actionnaires de MEG méritent.
Les propriétés de sables bitumineux de Cenovus et MEG sont situées à Christina Lake, près de Fort McMurray, ce qui pourrait entraîner des économies de coûts significatives.
Strathcona a critiqué l'accord avec Cenovus, le qualifiant de déséquilibré, et a qualifié le processus de vente du conseil de MEG de défaillant.
La proposition mise à jour de Strathcona inclut une distribution spéciale d'environ 4,18 $ par action, mais MEG a affirmé que cela nuirait à la valeur de l'entreprise combinée.
Le contrat avec Cenovus doit être approuvé par un vote à la majorité des deux tiers des actionnaires de MEG, prévu pour le 9 octobre.
Strathcona prévoit de voter contre l'accord, détenant 14,2 % des intérêts de MEG. Son offre reste ouverte jusqu'au 20 octobre.
La situation actuelle entre MEG Energy et Strathcona souligne les défis stratégiques dans le secteur des sables bitumineux. Les actionnaires doivent peser soigneusement les options avant le vote décisif.