Le choc mondial provoqué par Donald Trump en annonçant des tarifs douaniers a eu un impact significatif sur Vox. Cette situation place le parti dans une position délicate, entre soutien à Trump et défense des intérêts nationaux. Les dirigeants de Vox tentent de naviguer dans cette complexité.
Santiago Abascal a affirmé qu'il était « absolument disposé » à dialoguer avec le gouvernement américain. Son intention était de servir d'intermédiaire pour éviter les tarifs qui pourraient nuire à l'Espagne. Cela montre l'engagement de Vox à défendre les intérêts espagnols.
Cependant, cette position a été nuancée par le porte-parole du parti, José Antonio Fúster. Il a précisé que cette médiation n'était pas possible tant que le gouvernement actuel est en place. Des conditions doivent être remplies, comme la démission du gouvernement et la convocation d'élections.
Vox a critiqué l'Union Européenne, soutenant que la réponse aux tarifs de Trump devrait être une négociation directe. Fúster a insisté sur le fait qu'un gouvernement décent irait à Washington pour défendre les intérêts des Espagnols.
Cette position souligne le besoin d'une approche proactive face aux défis internationaux. Vox considère que la négociation est essentielle pour protéger les citoyens espagnols des conséquences économiques des décisions américaines.
Lorsqu'on lui a demandé si Vox agirait comme médiateur, Fúster a énoncé des conditions qui rendent cette option peu probable. Il a déclaré que tant que Pedro Sánchez est en poste, Vox ne se mettra pas à disposition pour aider l'Espagne. Cela montre une stratégie politique claire de la part du parti.
Les dirigeants de Vox doutent également que le chef de l'État les contacterait pour une telle médiation. Ils soulignent qu'ils n'ont pas été invités à la réunion de contacts organisée après l'annonce de Trump, ce qui renforce leur position de refus d'intervenir.
En résumé, la situation actuelle met Vox dans un dilemme. Le parti cherche à maintenir son alliance avec Trump tout en défendant les intérêts espagnols. Les conditions posées par Fúster montrent qu'une médiation est peu probable tant que le gouvernement actuel est en place. Cela souligne les tensions politiques internes et les défis auxquels Vox fait face.