La Nigéria saisit 1 600 oiseaux lors de la plus grande saisie de trafic d'animaux sauvages
Saisie de 1 600 oiseaux au Nigeria
Le Nigeria a récemment réalisé une saisie impressionnante de 1 600 oiseaux, marquant ainsi la plus grande opération de lutte contre le trafic d'animaux sauvages dans le pays. Cette saisie a été effectuée par le Service des douanes nigérian (NCS) à l'aéroport international de Lagos. Les oiseaux, comprenant des perroquets à collerette et des canaris à front vert et jaune, étaient destinés au Koweït.
Contexte du trafic d'animaux sauvages
Le trafic d'animaux sauvages est un phénomène fréquent au Nigeria, comme l'a souligné le porte-parole du NCS, Abdullahi Maiwada. Les frontières poreuses du pays, la corruption répandue et l'application faible des lois font du Nigeria un point de transit clé pour l'ivoire, les écailles de pangolin et d'autres produits de la faune.
Le NCS a réussi à intercepter ces oiseaux grâce à des contrôles de routine. Selon le communiqué, l'envoi ne disposait pas de la documentation et des permis nécessaires, bien que ces espèces soient courantes. La saisie a été effectuée le 31 juillet, mais l'annonce a été faite seulement récemment pour ne pas compromettre l'enquête.
Enquête et réhabilitation des oiseaux
Une enquête est actuellement en cours pour identifier et poursuivre les responsables de ce trafic illicite. Les oiseaux saisis seront remis au Service des parcs nationaux pour réhabilitation avant leur libération dans la nature. Cette opération souligne l'importance de la lutte contre le trafic d'animaux sauvages au Nigeria.
Bien que le Nigeria soit signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), le pays reste un important centre de trafic illégal. La demande mondiale pour des oiseaux chanteurs comme les canaris est en forte hausse, alimentée par des compétitions de chant populaires.
Impact du trafic sur la faune
Le commerce illégal d'animaux sauvages génère entre 7 et 23 milliards de dollars par an, selon l'organisation de conservation des animaux BirdLife International. Les espèces rares de perroquets peuvent atteindre des prix de vente de 1 000 dollars ou plus sur le marché noir.
Cette situation met en lumière les défis auxquels fait face le Nigeria dans sa lutte contre le trafic d'animaux sauvages. Les efforts doivent être intensifiés pour protéger la biodiversité du pays et respecter les engagements internationaux.
Conclusion
La saisie de 1 600 oiseaux au Nigeria est un signal fort dans la lutte contre le trafic d'animaux sauvages. Bien que cette opération soit un succès, il reste encore beaucoup à faire pour endiguer ce fléau. La coopération internationale et des mesures renforcées sont essentielles pour protéger la faune menacée et préserver l'écosystème.
