Olivia Rodrigo quitte Glastonbury sur une note positive

Olivia Rodrigo à Glastonbury : Un moment inoubliable

À seulement 22 ans, Olivia Rodrigo est devenue la troisième plus jeune tête d'affiche de la scène Pyramid de Glastonbury, après Billie Eilish et Ash. Le festival a clôturé son édition avec un concert triomphal de la star américaine, offrant une performance énergique et émotive.

Une performance captivante

Après les performances intenses de The 1975 et Neil Young, Rodrigo a enflammé la scène avec des hymnes punk-pop et des ballades touchantes sur les injustices de l'amour jeune. Elle a charmé le public anglais en exprimant son amour pour les bonbons Colin The Caterpillar de Marks and Spencer.

Son enthousiasme était palpable : "Glastonbury a toujours été mon festival de rêve, et je n'arrive pas à croire que c'est aujourd'hui," a-t-elle déclaré avec un sourire éclatant. Ce moment a marqué un aboutissement pour la chanteuse, qui a commencé sa carrière musicale il y a seulement cinq ans.

Un set mémorable

Le concert a débuté avec des riffs percutants, notamment avec "Obsessed", une chanson sur la jalousie, suivie de "Diary Of A Homeschooled Girl". Vêtue d'un corset en dentelle blanche et de bottes montantes, elle a électrisé la foule avec une énergie contagieuse.

Rodrigo a ensuite interprété "Drivers License", permettant aux fans de chanter en chœur les paroles. Ce moment a créé un sentiment de catharsis collective, où chaque membre du public semblait vivre l'instant intensément.

Une collaboration mémorable

Sa décision de faire un duo avec Robert Smith de The Cure, plutôt qu'avec un contemporain pop, témoigne de son amour pour la musique britannique des années 80. Ensemble, ils ont interprété des classiques tels que "Friday I'm in Love" et "Just Like Heaven".

Rodrigo, rayonnante, ajoutait des harmonies aux morceaux, créant une atmosphère de partage musical entre les deux artistes. Smith, tout aussi enchanté, a suivi le reste de son set depuis les coulisses.

Un lien authentique avec le public

Le charme de Rodrigo résidait dans sa simplicité. Sans chorégraphie ni costumes extravagants, elle a mis en avant ses chansons et son groupe entièrement féminin. Elle a également présenté son nouveau morceau "So American", partageant des anecdotes sur ses expériences en Angleterre.

Son amour pour le pays était évident : "J'adore l'Angleterre, surtout pour le fait qu'on ne juge pas quelqu'un qui prend une bière à midi," a-t-elle plaisanté. Ce lien authentique avec le public a renforcé son image d'artiste accessible.

Une conclusion explosive

Rodrigo a terminé son set sous un feu d'artifice, avec une série de ses plus grands succès. L'énergie était à son comble, et le public a répondu avec enthousiasme à chaque chanson. Ce concert a été sans conteste l'un des meilleurs moments du week-end à Glastonbury.

Olivia Rodrigo a su capturer l'essence du festival : apporter des succès, rendre le moment unique et personnel. Elle a laissé une empreinte indélébile, et le public attend avec impatience son retour.