D'après KAN, la radiotélévision israélienne, environ 600 camions d'aide humanitaire attendent un feu vert d'Israël au point de passage de Rafah. L’ONU met la pression sur Israël pour ouvrir tous les accès à la bande de Gaza afin de permettre le passage de ces camions. Tom Fletcher, le chef des opérations humanitaires des Nations unies, insiste sur la nécessité d'un accès sans entrave.
Il déclare : « Nous voulons que cela se fasse maintenant, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien ». Selon lui, l’ONU est décidée à arrêter la famine et à reconstruire le secteur de la santé. Les équipes humanitaires sont prêtes à intervenir, les marchandises sont également prêtes pour être acheminées.
Les autorités israéliennes n'ont pas encore confirmé la réouverture du passage de Rafah. Cependant, KAN rapporte que cette mesure est réclamée par de nombreuses ONG. La situation à Gaza est critique, deux ans après le début de la guerre. L’ONU a récemment signalé que l'aide humanitaire avait été autorisée à entrer, y compris des produits essentiels comme du gaz de cuisine et des médicaments.
Tom Fletcher souligne que l’aide reçue est une fraction de ce qui est nécessaire. « Des dizaines de camions un bon jour plutôt que les centaines de camions que nous devons voir traverser », affirme-t-il, mettant en lumière l’insuffisance de l’aide actuelle.
L'accord de cessez-le-feu, parrainé par le président américain Donald Trump, a été mis en place pour permettre la libération des otages. Le Hamas a libéré 20 otages vivants, mais n'a remis que 7 dépouilles sur les 28 retenues. Une situation qui suscite des tensions, notamment de la part du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir.
Ce dernier a demandé à Benyamin Netanyahou de couper l'aide humanitaire, accusant le Hamas de retarder la restitution des dépouilles. La situation est complexe, avec des enjeux humanitaires et politiques qui se chevauchent.
Au cinquième jour du cessez-le-feu, le Hamas a étendu sa présence à Gaza. Des forces de sécurité ont été déployées, menant des opérations de répression. Une vidéo diffusée par le Hamas montre l'exécution de présumés « collaborateurs » d’Israël, mais n’a pas pu être authentifiée.
Les combats se poursuivent dans l'est de Gaza-ville, avec des rapports d'intenses affrontements. Selon des sources palestiniennes, la Force dissuasive du Hamas mène une opération pour neutraliser des individus recherchés, soulignant les tensions persistantes dans la région.
Depuis l'attaque du 7 octobre, les pertes humaines sont tragiques. Selon des sources officielles, l’attaque a causé la mort de 1 221 personnes en Israël, majoritairement des civils. En revanche, la campagne de représailles israélienne à Gaza a causé environ 67 913 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Ces chiffres illustrent l'ampleur du désastre humanitaire et les conséquences dévastatrices de ce conflit. La communauté internationale continue de suivre la situation de près, appelant à des actions concrètes pour atténuer la souffrance des populations touchées.
La situation à Gaza demeure critique, avec des besoins humanitaires urgents. L'accès à l'aide est essentiel pour soulager la souffrance des populations. Les efforts des ONG et de l’ONU sont cruciaux, mais restent insuffisants face à l'ampleur de la crise. L'avenir de Gaza dépendra de la capacité des parties à parvenir à un accord durable.