Fernando Lázaro, Los Gal et l'« opération Bullabesa »

Introduction

Dans une histoire fascinante, un homme prétend avoir des informations cruciales à vendre. Fernando, un journaliste aguerri, a décidé de partir à la recherche de la vérité. Direction Marseille, un voyage qui promet d'être riche en révélations.

Le Voyage à Marseille

Fernando et moi, assis dans un salon d'hôtel, attendions un mystérieux contact. Je traduisais, nerveux, tandis que Fernando, toujours confiant, gardait son calme. La tension montait alors que nous attendions l'arrivée de cet homme imposant.

Quand il est enfin arrivé, il était impressionnant : un homme de grande taille avec un costume saumon. Il a rapidement établi son autorité, précisant qu'il avait des hommes à l'extérieur pour assurer sa sécurité. Glups, ai-je pensé, la situation devenait sérieuse.

Les Révélations

Notre interlocuteur a commencé à dévoiler des informations inquiétantes. Il a demandé combien cela coûterait d'éliminer quelqu'un. En traduisant, j'ai ressenti un frisson. Deux millions de pesetas, a répondu Fernando, une somme choquante pour une telle demande.

En 1996, l'affaire des GAL était brûlante. Les enquêtes sur des actes criminels étaient en cours. Fernando, avec son esprit aiguisé, a commencé à recueillir des détails cruciaux sur cette organisation secrète et ses connexions politiques.

La Rencontre Surréaliste

Après une heure de discussion, l'homme a ouvert son mallette, révélant un révolver et des documents. Il a clairement indiqué qu'il était prêt à négocier, mais que le prix serait élevé. Tout ce qu'il avait, des listes de membres des GAL, était à vendre.

La tension dans la pièce était palpable. Fernando, malgré son humour habituel, était conscient du danger. Nous étions plongés dans une situation qui pouvait basculer à tout moment.

Conclusion

Après cette rencontre, nous avons partagé un repas mémorable. La bullabesa, un plat de poisson, est devenue le symbole de notre aventure. En rentrant à Madrid, je savais que je venais de vivre une expérience unique. La vérité ne fut jamais publiée, mais ce moment avec Fernando reste gravé dans ma mémoire.