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Voici comment s'est déroulée l'opération Guacamaya pour libérer les opposants vénézuéliens : "Tout a été exécuté avec la précision d'un éclair."

Publié le : 17 mai 2025

Introduction à l'opération Guacamaya

L'opération Guacamaya représente un chapitre majeur de la lutte pour la démocratie en Venezuela. Deux semaines après la libération de quatre collaborateurs de María Corina Machado, réfugiés à l'ambassade d'Argentine à Caracas, des événements troublants se produisent. Des raids sur les domiciles des protagonistes et de nouvelles arrestations, y compris des défenseurs des droits humains, révèlent la colère persistante du chavisme.

Les circonstances de la libération

Omar González, ancien député et dirigeant de Vente Venezuela, a décrit l'instant de la libération avec une intensité palpable. "Le silence de la nuit s'est brisé et j'ai su, avec une certitude qui me glaçait, que nous serions libres", a-t-il écrit. Pendant plus de 13 mois, il a été assiégé par des agents chavistes aux côtés de Magalli Meda et d'autres collaborateurs.

Leur évasion s'est déroulée sans chaos ni coups de feu, soulignant une coordination exceptionnelle. Les médias rapportent que les quatre ont quitté l'ambassade dans des véhicules de sécurité, sans passer par la porte principale. Ils ont ensuite voyagé vers la frontière colombienne avant de se rendre aux États-Unis.

Réactions et conséquences

Les déclarations de Marco Rubio ont confirmé que l'opération a été orchestrée depuis les États-Unis. "Ce n'était pas une négociation, mais une extraction", a précisé le Département d'État. Ce plan, selon le journal Clarín, avait échoué auparavant, nécessitant des accords avec des agents chavistes pour réussir.

Malgré cela, le ministre Diosdado Cabello a tenté de minimiser la situation à la télévision, affirmant que les libérés avaient quitté tranquillement. Cependant, les gouvernements d'Argentine et du Brésil ont démenti cette version. Les actions répressives du chavisme se sont intensifiées, ciblant les protagonistes de l'opération.

La répression continue

Eduardo Torres, un activiste respecté, a disparu cette semaine, victime de accusations sans fondement. Actuellement, 895 prisonniers politiques sont détenus au Venezuela, avec 68 en disparition forcée. Le climat de terreur persiste, comme le montre le sort de Rafael Tudares, gendre d'Edmundo González, reconnu comme président élu par la région.

Des membres de la famille de María Corina, ainsi que d'autres, subissent également la répression. Trina Siverio, optométriste, a disparu à l'aéroport de Maiquetía alors qu'elle se préparait à voyager à Bogotá. Ces événements soulignent une escalade inquiétante de la répression contre ceux qui sont perçus comme une menace.

Analyse de la situation actuelle

Rafael Uzcátegui, directeur de Laboratorio de Paz, souligne la nécessité de comprendre le schéma de répression. Même ceux qui avaient réduit leur visibilité, comme Eduardo Torres, sont pris pour cible. "Je pense que le gouvernement ne peut pas admettre qu'il n'y a pas eu de négociation, cela saperait l'autorité de Machado", conclut-il.

Cette situation met en lumière les tensions croissantes au sein du régime chaviste et la lutte continue pour la démocratie au Venezuela. La peur et la répression semblent être les réponses du gouvernement face à la résistance croissante.

Conclusion

L'opération Guacamaya illustre les défis persistants auxquels le Venezuela est confronté dans sa quête de liberté. La répression et la violence continuent de marquer cette lutte. Les événements récents témoignent d'une dynamique complexe entre le pouvoir chaviste et les forces pro-démocratiques, laissant présager un avenir incertain.

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