L'annonce par les autorités israéliennes concernant le corps remis par le Hamas a provoqué une onde de choc en Israël. Le corps, qui aurait dû être celui de Shiri Bibas, était en réalité celui d'une femme de Gaza. Cette nouvelle a suscité une profonde inquiétude parmi sa famille et la population israélienne.
La belle-sœur de Shiri, Ofri Bibas Levy, a exprimé son désespoir, déclarant que leur douloureux voyage de 16 mois n'était pas encore terminé. Elle a souligné que le 7 octobre continuait de hanter sa famille, alors qu'ils attendent toujours des nouvelles de Shiri.
Yarden Bibas, le père des enfants, a été libéré en février, mais la douleur de la perte reste vive. La famille espère toujours des réponses sur le sort de Shiri, qui a disparu depuis l'attaque.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a accusé le Hamas d'avoir trompé les autorités en restituant le corps d'une autre personne. Selon lui, cela démontre une nouvelle fois la cruauté de l'organisation terroriste.
Un responsable du Hamas a évoqué une possible confusion, indiquant que le corps de Shiri pourrait avoir été mélangé avec d'autres sous les décombres. Cette explication n'a pas apaisé la colère et la douleur des familles concernées.
Ofri Bibas Levy a également partagé la nouvelle dévastatrice de la mort de ses neveux, Ariel et Kfir. Elle a affirmé que les deux garçons avaient été enlevés vivants et tués en captivité, ce qui a profondément choqué la communauté.
Les résultats de l'institut médico-légal confirment que les enfants ont été tués par le Hamas, ce qui soulève des questions sur la sécurité des otages en général. Cette tragédie a suscité une vague d'indignation en Israël.
Ofri a critiqué le gouvernement israélien pour son inaction, affirmant qu'il était de leur devoir de ramener les otages vivants. Elle a exprimé son mécontentement face à l'absence d'excuses de la part du gouvernement, pointant du doigt la responsabilité de l'État dans cette situation tragique.
Elle a également appelé à sauver les otages encore vivants, tout en demandant que ceux qui ont perdu la vie soient honorés. Cette demande résonne avec la douleur ressentie par de nombreuses familles touchées par ce conflit.
La situation actuelle au Proche-Orient reste tendue et tragique. Les familles des otages, comme celle de Shiri Bibas, vivent un véritable cauchemar en attendant des nouvelles. Les déclarations des responsables israéliens et du Hamas ne font qu'ajouter à la complexité de cette situation, laissant les proches dans l'incertitude.