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Les familles des otages détenus par le Hamas expriment leur inquiétude croissante pour leur sort

Publié le : 10 mai 2025

Préoccupations croissantes des familles des otages de Hamas

Les familles des otages israéliens pris en otage lors des attaques du 7 octobre expriment une inquiétude croissante concernant le sort de leurs proches. Alors que des doutes persistent sur le nombre d'otages encore en vie, une famille a déclaré que les otages étaient en danger "chaque jour" qu'ils restaient captifs. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué cette semaine une "incertitude" quant à l'état de trois des 24 otages précédemment considérés comme vivants.

Cette situation a été exacerbée par la déclaration du président américain Donald Trump, affirmant que seulement 21 otages des attaques menées par Hamas étaient encore en vie. Les familles, inquiètes, espèrent que les opérations militaires israéliennes viseront uniquement à libérer les otages et non à d'autres fins.

Le cas de Liran Berman

Liran Berman a vu ses jumeaux, Gali et Ziv, capturés par Hamas il y a 19 mois. Ils ont été enlevés à leur domicile à Kibbutz Kfar Aza le 7 octobre 2023. Ce jour-là, environ 1 200 personnes ont été tuées par des tireurs de Hamas, et Gali et Ziv faisaient partie des 251 otages pris. Depuis, plus de 52 780 personnes ont perdu la vie à Gaza, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas.

Liran a exprimé son espoir que les troupes israéliennes soient envoyées pour mettre la pression sur Hamas afin d'initier des négociations. Il craint que la situation de ses frères ne se détériore, surtout après avoir appris que des otages libérés avaient été retrouvés dans un état déplorable.

Les témoignages des otages libérés

Or Levy, après 491 jours de captivité, a été libéré en février, laissant derrière lui sa femme, Einav, qui n'a pas survécu à l'attaque. Son frère, Michael Levy, s'inquiète des conséquences d'un renforcement militaire israélien sur les otages restants. Il a déclaré qu'il craignait que les terroristes ne prennent des mesures contre eux en réponse à l'intensification des opérations militaires.

Michael a également souligné que son frère n'avait pas reçu suffisamment de nourriture pendant sa détention, ce qui a gravement affecté sa santé. "Mon frère s'inquiète pour le sort des autres otages", a-t-il ajouté, une préoccupation partagée par de nombreuses familles.

Les conditions de détention des otages

Des anciens otages, comme Tal Shoham, ont partagé des récits troublants sur leur temps en captivité. Tal a révélé qu'ils ne recevaient souvent qu'un pain pita par jour, ce qui a conduit à une traumatologie liée à la faim. Eliya Cohen, également libéré après 505 jours, a décrit des abus psychologiques infligés par leurs ravisseurs, qui les forçaient à se déshabiller et à subir des humiliations.

Les témoignages révèlent des conditions de vie inhumaines, où les otages étaient entassés dans des espaces très réduits, sans accès à des installations de base. Ces récits soulignent l'urgence de la situation et la nécessité d'une action immédiate pour libérer les captifs.

Conclusion

La situation des otages israéliens reste critique, avec des familles qui vivent dans l'angoisse et l'incertitude. Les récits des otages libérés mettent en lumière les conditions déplorables de leur détention. Il est crucial que la communauté internationale prenne conscience de ces enjeux et agisse pour sauver les otages restants et mettre fin à cette crise humanitaire.

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