Hamas a répondu à une proposition de cessez-le-feu des États-Unis en déclarant qu'il était prêt à libérer 10 otages israéliens vivants et 18 otages décédés en échange d'un certain nombre de prisonniers palestiniens. Le groupe a également demandé des modifications au plan proposé.
Dans sa déclaration, Hamas a réitéré ses exigences pour un cessez-le-feu permanent, un retrait complet des forces israéliennes de Gaza et des garanties pour le flux continu d'aide humanitaire. Aucune de ces conditions ne figure dans l'accord actuellement sur la table.
Les États-Unis ont affirmé que les termes proposés avaient été acceptés par Israël, mais ce dernier n'a pas encore répondu officiellement à la déclaration de Hamas. Des sources dans les médias israéliens ont indiqué que Hamas avait en fait rejeté la proposition.
Steve Witkoff, l'envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, a déclaré :
« La réponse de Hamas à la proposition des États-Unis est totalement inacceptable et nous fait reculer. »
Il a insisté sur le fait que la proposition devait servir de base pour des discussions de proximité.
Hamas se trouve dans une position complexe, face à une pression intense de la part des 2,2 millions de personnes vivant dans des conditions désastreuses. Le mouvement ne peut pas accepter une proposition américaine jugée moins généreuse que celles qu'il a rejetées auparavant.
En même temps, il est conscient qu'Israël se prépare à intensifier son offensive terrestre à Gaza. Le mouvement manque de la capacité militaire pour résister à une telle attaque, ce qui complique davantage sa position.
Les détails complets du plan américain n'ont pas été rendus publics, mais certains points clés ont été rapportés. Cela inclut une pause de 60 jours dans les combats, la libération de 28 otages israéliens et de 1 236 prisonniers palestiniens.
Le plan prévoit également l'envoi d'aide humanitaire à Gaza par l'intermédiaire de l'ONU et d'autres agences. Les termes proposés étaient ceux qu'Israël pouvait accepter, car la Maison Blanche avait obtenu l'approbation d'Israël avant de transmettre la proposition à Hamas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est sous pression pour ramener les otages, tout en maintenant le droit de reprendre les hostilités. Il a déclaré que la guerre prendrait fin lorsque Hamas « déposera les armes ».
Le ministre de la Défense, Israel Katz, a été plus direct, affirmant que les « meurtriers de Hamas » doivent choisir entre accepter les termes du « Witkoff Deal » ou être annihilés.
La situation à Gaza demeure critique, avec des frappes israéliennes qui ont causé de nombreuses pertes humaines. Alors que le conflit se prolonge, les perspectives d'un cessez-le-feu durable restent incertaines. Hamas, tout en cherchant à négocier, fait face à des défis énormes dans un contexte de pression croissante.