Des centaines de milliers d'Israéliens se sont réunis pour soutenir les familles des otages retenus depuis 681 jours. Cette mobilisation, qualifiée de "huelga civil", réclame la fin de la guerre et le retour des otages de la Franja de Gaza. Le message est clair : "Basta ya !".
La mobilisation "Israel se detiene" a débuté à 6h29, heure à laquelle Hamas a lancé son attaque le 7 octobre 2023. Des manifestations ont eu lieu dans tout le pays, rassemblant environ 400 000 personnes à Tel Aviv. Les manifestants expriment leur solidarité avec les familles des otages, comme Lishay Miran-Lavi, dont le mari est toujours en captivité.
Les participants, comme Roi Kind, critiquent le gouvernement de Benjamin Netanyahu, affirmant que la guerre continue pour des raisons politiques. Bien que certains doutent de l'impact immédiat de ces manifestations sur les décisions à Jérusalem, l'objectif reste de soutenir les familles des otages.
La journée de protestations a été alimentée par un sentiment d'urgence, exacerbée par des vidéos d'otages dans des conditions désespérées. Les manifestants craignent que l'escalade des opérations militaires ne mette en danger la vie des otages et n'aggrave la situation à Gaza. Itzik Horn souligne que cette opération pourrait entraîner des pertes humaines supplémentaires.
Les appels à la fin de la guerre se font entendre, avec une majorité d'Israéliens souhaitant le retour des otages. Ce mouvement est plus qu'une simple solidarité ; il vise à préserver le caractère moral d'Israël, comme l'a exprimé Horn lors de la manifestation.
Le président Isaac Herzog a appelé la communauté internationale à agir contre Hamas, insistant sur le fait qu'aucun accord ne devrait être envisagé tant que les otages ne sont pas libérés. Cependant, des critiques émergent, affirmant que la mobilisation pourrait renforcer les positions de Hamas.
Des familles d'otages se sont également opposées à la grève, craignant qu'elle ne durcisse les positions de l'organisation terroriste. Malgré les tensions, de nombreuses entreprises et institutions ont soutenu la manifestation, témoignant d'un large consensus en faveur de la fin du conflit.
Alors que la pression internationale augmente, le gouvernement israélien continue de préparer une offensive terrestre à Gaza. Netanyahu a déclaré que ceux qui demandent la fin de la guerre sans vaincre Hamas compromettent la libération des otages. Le cabinet a approuvé des plans pour intensifier l'opération.
Des milliers de civils palestiniens pourraient être évacués vers le sud avant le début de l'opération. Les préparatifs incluent l'envoi de tentes et d'équipements de refuge, alors que la communauté internationale reste préoccupée par la situation humanitaire dans la région.
La mobilisation actuelle en Israël reflète un profond désir de paix et de solidarité envers les familles des otages. Alors que les tensions persistent, la situation à Gaza reste critique. Les appels à la fin de la guerre et à la libération des otages continuent de résonner dans tout le pays, témoignant d'une société en quête de changement.