Les familles des otages israéliens toujours détenus par Hamas affirment que le Premier ministre Benjamin Netanyahu est le "seul obstacle" à leur retour et à un accord de paix. Le Forum des familles des otages et disparus a déclaré sur les réseaux sociaux que la frappe d'Israël sur le Qatar la semaine dernière prouve que "chaque fois qu'un accord approche, Netanyahu le sabote".
Les commentaires du groupe interviennent après qu'Israël a mené une frappe contre des dirigeants de Hamas à Doha, la capitale qatarie, tuant cinq membres du groupe et un responsable de la sécurité qatarie. Netanyahu a ensuite déclaré que l'élimination des dirigeants de Hamas au Qatar "éliminerait le principal obstacle" à la libération des otages.
Les familles des otages ont qualifié la réponse du Premier ministre israélien de "dernière excuse pour ne pas ramener" leurs proches. Elles ont affirmé : "L'opération ciblée au Qatar prouve sans aucun doute qu'il y a un obstacle à la libération des 48 otages et à la fin de la guerre : le Premier ministre Netanyahu."
Le groupe a ajouté que le "blocage" de Netanyahu avait coûté "la vie à 42 otages et menace la vie d'autres otages qui survivent à peine". Ces déclarations soulignent la tension croissante autour de la situation des otages.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est rendu en Israël et doit rencontrer Netanyahu alors qu'Israël fait face à une condamnation mondiale pour son attaque. Avant son départ, Rubio a mentionné que le président américain Donald Trump n'était pas satisfait de la frappe sur le Qatar, mais a souligné que la relation américano-israélienne reste "très forte".
Rubio a précisé : "Nous ne sommes pas contents de cela, le président n'était pas content. Maintenant, nous devons avancer et déterminer la suite." Il a également noté que la priorité de Trump demeure le retour de tous les otages et la fin de la guerre à Gaza.
Suite à la frappe, le Qatar a condamné l'attaque israélienne comme "lâche" et une "violation flagrante du droit international". Netanyahu a défendu l'action, la qualifiant de "totalement justifiée" car elle visait des dirigeants de Hamas impliqués dans les attaques du 7 octobre.
Parallèlement, les forces israéliennes intensifient leur offensive sur Gaza City avec des bombardements lourds, réduisant des immeubles entiers en décombres. Israël a également averti les résidents de quitter immédiatement la région en prévision d'une grande offensive terrestre.
La situation reste tendue alors que les familles des otages continuent de réclamer des actions concrètes pour leur retour. Les déclarations de Netanyahu et les frappes israéliennes suscitent des critiques internationales croissantes. Les enjeux humanitaires et politiques demeurent complexes dans ce conflit, appelant à une attention urgente.