Les membres de l'OTAN s'engagent dans des discussions pour établir un objectif de dépense pour la défense civile et le soutien à l'Ukraine. Ce commentaire a été fait par le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, ce lundi. Depuis l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, de nombreux pays de l'OTAN ont augmenté leur dépense militaire.
Cependant, ces pays font face à la pression du président des États-Unis, Donald Trump, qui les incite à dépasser leur objectif actuel de 2% du PIB pour atteindre 5%. Kristersson a déclaré à la presse à Stockholm que lors de la coupure de leaders de l'OTAN à La Haye en juin, un objectif de dépense en défense pourrait être fixé au-dessus de 3% du PIB.
Le premier ministre suédois a évoqué un débat en cours sur la nécessité d'un objectif de défense civile. Il a souligné que cela devrait inclure la préparation et le soutien à l'Ukraine, ainsi que d'autres aspects liés à la sécurité. "Il y a un débat en cours qui n'est pas encore abouti", a-t-il mentionné.
Kristersson a suggéré que l'objectif de dépense en défense pourrait être "fixé à 3,5%, avec 1,5% supplémentaire pour des questions liées à la défense civile". Ces dépenses comprendraient le soutien à l'Ukraine et d'autres domaines en dehors des priorités militaires immédiates.
Selon des estimations de l'OTAN, 23 des 32 membres de l'alliance ont atteint ou dépassé l'objectif de 2% de dépense l'année dernière. Cela montre une tendance à la hausse dans l'engagement des pays membres envers la défense. Toutefois, certaines grandes économies européennes, comme l'Italie et l'Espagne, ont dépensé respectivement environ 1,5% et 1,3% de leur PIB.
Cette situation souligne les disparités dans les niveaux de dépense militaire au sein de l'OTAN. Les discussions actuelles visent à harmoniser ces efforts pour assurer un soutien adéquat à la défense collective.
En somme, les discussions autour des objectifs de dépense de l'OTAN sont cruciales. Elles pourraient redéfinir le cadre de la défense en Europe, en intégrant des aspects civils et de soutien à l'Ukraine. Le résultat de ces discussions pourrait avoir un impact significatif sur la sécurité régionale et les engagements futurs des membres de l'OTAN.