Le décès de deux grizzlies femelles sur la ligne de chemin de fer dans le parc national de Banff représente un coup dur pour la population locale, selon un écologiste de Parcs Canada. Ces incidents tragiques soulignent les défis auxquels ces animaux font face dans leur habitat naturel.
Les deux ours ont été tués lors de séparés incidents le mois dernier, rapportés à Parcs Canada par Canadian Pacific Kansas City. Saundi Stevens, écologiste de la faune par intérim, a précisé qu'un des décès s'est produit le soir du 27 mai, et l'autre tôt le matin du 30 mai.
Stevens a déclaré : "La signification écologique de la perte, surtout de femelles en âge de reproduction, ne peut être sous-estimée." Elle a ajouté que ces femelles se reproduisent lentement, ce qui complique la récupération de la population après de telles pertes.
Parcs Canada a indiqué que le premier incident concernait une femelle en reproduction qui était avec un mâle bien connu, surnommé Bear 122 ou "The Boss". Bien que le mâle soit indemne, il est souvent présent dans la vallée de Bow, à proximité des voies ferrées.
Stevens a noté que "The Boss" semble comprendre la vitesse des trains et les dangers qu'ils représentent. Sa familiarité avec les lieux pourrait l'aider à éviter de futurs incidents.
Le second incident a impliqué une jeune femelle grizzly, qui a été aperçue avec un autre ours. Stevens a suggéré qu'ils pourraient être des frères et sœurs, ce qui rend la situation encore plus tragique pour la population de grizzlies. La perte de jeunes individus peut avoir des répercussions à long terme sur la dynamique de la population.
La mort de ces deux grizzlies femelles souligne l'importance de la protection des espèces et des habitats dans le parc national de Banff. Les efforts pour sensibiliser le public et minimiser les interactions entre la faune et les infrastructures humaines sont cruciaux pour assurer la survie de ces magnifiques créatures.