Ce matin, le VIIe rapport intitulé "L'opinion des étudiants" a été présenté par Lorenzo Cooklin, directeur général de la Fondation Mutua Madrileña, et Benjamín Ballesteros, directeur technique et porte-parole d'ANAR. Ce rapport aborde le harcèlement scolaire et met en lumière des éléments préoccupants.
La technologie, censée nous aider à évoluer, ne parvient pas à résoudre le problème du harcèlement scolaire. Le rapport révèle que les jeunes, en raison de leur hyperconnectivité, sont de plus en plus exposés au cyberharcèlement. Posséder un téléphone mobile et utiliser les réseaux sociaux est devenu la norme, mais cela peut engendrer des conséquences graves.
En effet, cette hyperconnectivité ouvre la voie à des comportements nuisibles. Les jeunes utilisent souvent des vidéos, images ou audios falsifiés, souvent grâce à l'intelligence artificielle, pour ridiculiser et blesser leurs pairs. Ce phénomène soulève des inquiétudes majeures quant à la sécurité des victimes.
Le rapport indique que 6,5% des élèves connaissent des cas de harcèlement scolaire en présentiel, tandis que 2,2% sont au courant de cas de cyberharcèlement. De plus, 3,6% des élèves affirment que les victimes subissent les deux types de harcèlement. Ces chiffres révèlent une réalité troublante.
Il est encore plus alarmant de constater que l'IA est impliquée dans 14,2% des cas de cyberharcèlement. Parmi ceux-ci, 54,8% concernent la création de vidéos falsifiées. Les jeunes de 11 à 12 ans sont les plus touchés par ces pratiques.
Les effets du harcèlement scolaire sont dévastateurs. En moyenne, les victimes mettent 13 mois à en parler à quelqu'un. Pendant ce temps, 75% des cas de harcèlement sont vécus quotidiennement. Les conséquences peuvent s'étendre de l'enfance à l'âge adulte, affectant gravement le bien-être des victimes.
Les types d'agressions évoluent également. Les insultes et moqueries, bien que fréquentes, sont désormais souvent accompagnées d'agressions physiques. Cela a augmenté de 22,2% à 30,9% cette année. Les élèves estiment que 47,9%% d'entre eux ne font rien pour y remédier.
Lors de la présentation, des signes de harcèlement chez les jeunes ont été abordés. Ces signes incluent des comportements de reclus, une baisse des notes, et bien d'autres. Benjamín souligne que les conséquences du harcèlement peuvent être profondes, allant de la dépression à une faible estime de soi.
Il est essentiel de reconnaître ces comportements pour intervenir efficacement. La sensibilisation est cruciale pour aider les victimes et prévenir les effets à long terme du harcèlement scolaire.
Le rapport met en lumière une réalité alarmante concernant le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. Il est impératif d'agir et de communiquer pour protéger les victimes. La prise de conscience et l'éducation sont des étapes essentielles pour mettre fin à ce fléau.