L'ancien député européen du Brexit, Nathan Gill, nie avoir reçu de paiements pro-russes.

Déclarations de David Coburn

David Coburn, ancien député européen du Brexit Party et de UKIP, a nié avoir reçu des paiements pour des déclarations en faveur de la Russie. Lors d'une visite à son domicile en France, il a affirmé n'avoir jamais été rémunéré pour promouvoir des campagnes pro-russes.

Contexte des accusations

Les accusations contre Coburn proviennent de messages WhatsApp échangés entre Nathan Gill, un ancien député européen disgracié, et Oleg Voloshyn, un ancien membre pro-russe du parlement ukrainien. Ces messages évoquent des paiements destinés à Coburn, qui était en relation avec Gill pendant leur mandat au Parlement européen.

Gill a récemment été condamné à dix ans et demi de prison pour avoir accepté des pots-de-vin en échange d'interviews favorables à la Russie. Les messages révèlent des discussions sur des fonds alloués à Coburn, mais aucune preuve directe de paiement n'a été présentée.

Réactions et enquêtes

Après la diffusion des messages, Coburn a été interrogé par la BBC, mais il a maintenu qu'il n'avait jamais reçu d'argent lié à ces affaires. La BBC n'a pas trouvé de preuves confirmant que Coburn avait été impliqué dans des activités de corruption.

Les messages, datés d'avril 2019, indiquent que Coburn aurait été mentionné dans un contexte de réunion pour deux chaînes de télévision pro-russes en Ukraine, liées à Viktor Medvedchuk, un oligarque ukrainien proche de Vladimir Poutine.

Enquête en cours

La police métropolitaine a déclaré que l'enquête sur Gill et ses connexions avec des acteurs pro-russes se poursuivait. Aucun autre individu n'a été arrêté, mais des discussions sur d'autres liens potentiels entre le Reform UK et la Russie ont été soulevées.

Le Premier ministre Keir Starmer a appelé à une enquête approfondie sur les relations entre les partis politiques britanniques et les influences étrangères, en particulier celles de la Russie.

Conclusion

Les allégations entourant David Coburn et Nathan Gill soulèvent des questions sérieuses sur l'influence étrangère dans la politique européenne. Bien que Coburn ait nié toute implication, les enquêtes en cours pourraient révéler des liens plus profonds. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour maintenir l'intégrité des institutions politiques.