L'ancienne otage israélienne 'très inquiète' que le plan de paix de Trump ne se concrétise pas

Inquiétudes d'un ancien otage israélien

Eli Sharabi, un ancien otage israélien, exprime des craintes profondes concernant le nouveau plan de paix proposé. Sa femme britannique et ses enfants ont été tués lors des attaques du 7 octobre par Hamas. Il est "très inquiet" que ce plan ne se concrétise pas, mettant ainsi en danger les vies des 20 otages encore en vie.

Dans une interview rare, Sharabi appelle le président américain Donald Trump à "terminer le travail" en utilisant son influence pour garantir la libération de tous les otages. Il exhorte également Hamas à signer l'accord, affirmant que "la guerre est mauvaise et horrible pour les deux camps".

Le plan de paix en 20 points

Le plan de paix de 20 points, convenu entre Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, propose un cessation immédiate des hostilités. Il prévoit la libération de tous les otages dans les 72 heures, en échange de centaines de Palestiniens détenus en Israël. Cependant, des responsables de Hamas ont indiqué qu'ils rejetteraient cette proposition.

Sharabi souligne que le corps de son frère Yossi est toujours détenu par Hamas, tout comme son ami Alon Ohel. Il désire ardemment pouvoir les ramener chez eux pour des funérailles dignes.

Une expérience traumatisante

Ayant passé 491 jours en captivité, Sharabi a découvert, le jour de sa libération, que sa famille n'était plus en vie. Ce moment a été dévastateur pour lui. "Quand ils n'étaient pas là pour me accueillir, j'ai réalisé que le pire scénario s'était produit", se souvient-il.

Le 7 octobre, environ 1 200 personnes en Israël ont été tuées lorsque des tireurs de Hamas ont franchi la frontière. À l'approche du deuxième anniversaire de ces événements tragiques, Sharabi partage son épreuve et ses motivations pour reconstruire sa vie.

Conditions de détention inhumaines

Sharabi raconte comment, durant sa captivité, il a été victime d'abus physiques et psychologiques. "La privation de liberté est terrifiante et humiliante", déclare-t-il. Pendant plus de 16 mois, il a été enchaîné et a souffert de malnutrition sévère.

Il décrit des conditions de vie inhumaines, où lui et d'autres otages n'avaient qu'un repas par jour. "La faim était la pire des souffrances", explique-t-il. Malgré cela, il a gardé l'espoir de retrouver sa famille.

Un appel à l'action et à l'espoir

Sharabi a pris la parole pour sensibiliser à la situation des otages, rencontrant même Trump pour plaider leur cause. "Je lui demande de finir le travail et d'aider les autres à revenir", insiste-t-il. Il estime que Trump a joué un rôle crucial dans sa libération lors d'un échange en février.

Interrogé sur ses inquiétudes concernant le plan de paix, il a répondu : "Bien sûr, je suis très inquiet. Nous devons garder espoir qu'un accord sera atteint." Il sait que les horreurs vécues par les otages continuent tant que la guerre persiste.

Conclusion

Malgré la perte tragique de sa famille, Eli Sharabi montre une résilience remarquable. Il a écrit un livre intitulé "Hostage" pour partager son histoire et sensibiliser le monde. "Je n'ai pas le privilège de rester au lit à pleurer", déclare-t-il. Sa détermination à vivre et à honorer la mémoire de ses proches est inspirante.