L'Israélien Maoz et le Palestinien Aziz, Unis Pour La Paix Malgré Tout : "Hamas et le Gouvernement Israélien Ont Pris Le Contrôle De Notre Présent"

Un message de paix au milieu du conflit

Le monde est en proie à des conflits, mais certains choisissent de prôner la paix. Maoz Inon, un entrepreneur israélien de 50 ans, se bat pour une réconciliation entre Israéliens et Palestiniens. Son engagement a été ravivé après la perte tragique de ses parents lors de l'attaque de Hamas le 7 octobre 2023. Inon affirme que la paix ne peut être atteinte que si les Palestiniens sont également en sécurité.

Aziz Abu Sarah, un Palestinien de 45 ans, partage cette vision. Ils se sont rencontrés il y a dix ans dans le secteur touristique, mais leur relation s'est renforcée après cette tragédie. "J'ai envoyé un message de condoléances à Maoz", explique-t-il. Les deux hommes, unis par leur désir de paix, ont lancé le projet Interact, visant à établir la paix avant 2030.

Un projet ambitieux pour la paix

Le projet Interact a pour objectif de réunir les deux peuples dans un dialogue constructif. Malgré le climat de tension, Inon et Abu Sarah ont été reçus par le Pape François en 2024. "Notre amitié est un symbole d'espoir", affirment-ils. Ils croient fermement que la paix est non seulement possible mais inévitable.

Inon se souvient de la rencontre avec le Pape, qui a salué leur courage. "Nous choisissons le dialogue plutôt que la vengeance", dit-il. Les deux hommes représentent un mouvement grandissant qui aspire à un avenir sans conflit, malgré les défis actuels.

Surmonter la haine et la colère

Abu Sarah souligne que leur engagement ne relève pas de l'optimisme, mais d'un engagement profond. "Accepter la guerre n'est pas une option", déclare-t-il. Les événements tragiques du 7 octobre ont exacerbé les tensions, mais ils croient que ce ressentiment peut être transformé en changement positif.

Il rappelle que tous les habitants de Gaza ne sont pas des partisans de Hamas. Beaucoup aspirent à la paix et soutiennent leur initiative. "Nous devons travailler ensemble pour mettre fin à cette guerre", insiste-t-il.

Un appel à l'action

Inon a décidé de consacrer sa vie à cette cause après la perte de ses parents. "Nous avons choisi de rejeter la vengeance", affirme-t-il avec détermination. Il souhaite que leurs parents soient rappelés comme des victimes de la paix, et non de la violence. Son appel à une trêve à Gaza est clair : il veut mettre fin à la souffrance.

Malgré les scepticismes, il observe une croissance du soutien pour leur cause. "Des milliers de personnes ont participé à un récent rassemblement pour la paix à Jérusalem", souligne-t-il. Ce mouvement pourrait bien être le début d'un changement significatif.

Un avenir à construire ensemble

Les deux hommes sont conscients que le temps presse. "Nous avons fixé 2030 comme date butoir", explique Abu Sarah. "Nous ne voulons pas que nos enfants héritent de ce conflit." Ils croient que la politique évolue et que les mentalités peuvent changer. "Il faut écouter et comprendre", ajoute Inon.

Avec leur projet, ils espèrent inspirer d'autres à agir pour la paix. "Tous les conflits finissent par se résoudre", conclut Inon. Leur détermination à créer un avenir meilleur pour les générations futures reste inébranlable.

Conclusion

En ces temps de division, le message de Maoz Inon et Aziz Abu Sarah est clair : la paix est possible, mais elle nécessite un engagement collectif. Leur projet Interact est un exemple de ce que peut accomplir la collaboration entre Israéliens et Palestiniens. En choisissant le dialogue et la compréhension, ils ouvrent la voie à un avenir où la réconciliation est non seulement souhaitable, mais réalisable.