
Dans la colonne de gauche, on trouve les nations qui reconnaissent l’existence de l’État de Palestine. Les drapeaux de nombreux pays, tels que l’Algérie, l’Argentine, le Brésil, la Belgique, la Corée du Sud, la France, le Portugal et l’Espagne y figurent. Cela souligne un soutien international significatif envers la Palestine.
Dans la colonne de droite, on observe la liste des pays qui reconnaissent la légitimité du Somaliland, une République autoproclamée ayant fait sécession de la Somalie en 1991. À ce jour, il n’y a qu’un seul pays qui reconnaît cette entité : Israël.
C'est par le biais d'un tableau que le compte officiel de l’État de Palestine sur X a répondu aux moqueries de Gideon Saar, le ministre des Affaires étrangères israélien. Ce dernier avait tourné en dérision la réaction palestinienne face à la reconnaissance du Somaliland par Israël, survenue récemment.
Le ministre a déclaré que « le ministère des Affaires étrangères d’un pays virtuel condamne la reconnaissance d’un pays qui existe en réalité depuis plus de 34 ans », accompagnant son message d’émojis hilares. Cette affirmation a suscité des réactions vives au sein de la communauté palestinienne.
Avant cette moquerie, le ministère des Affaires étrangères palestinien avait publié un communiqué soutenant « la souveraineté de la Somalie » et rejetant la reconnaissance israélienne du Somaliland. Ce texte met en avant que ce refus de reconnaissance s’inscrit dans des tentatives d’Israël de saper la paix internationale.
Il est précisé que ces actions d'Israël menacent la sécurité régionale et arabe, en violation du droit international. Le ministère rappelle également qu’Israël a utilisé le nom de Somaliland comme prétexte pour déplacer des Palestiniens, notamment de la bande de Gaza.
La Palestine n’est pas la seule à avoir dénoncé l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et le Somaliland. La Somalie a qualifié cette initiative d’« attaque contre sa souveraineté », affirmant qu’elle « exacerbe les tensions » dans la région.
Des pays comme l’Égypte et la Turquie, alliés proches de la Somalie, ont également exprimé leur désaccord. Cette situation crée un climat de tension dans tout le Moyen-Orient, avec des implications potentielles pour la paix régionale.
Le président du Somaliland, Abdirahman Mohamed Abdullahi, a exprimé sa joie après cette première reconnaissance officielle. Il a qualifié cet événement de « moment historique » pour son territoire, qui est de la taille de l’Uruguay.
Le dirigeant a rencontré Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, pour discuter de cette reconnaissance. Pour Israël, cette initiative s’inscrit dans l’esprit des accords d’Abraham, visant à normaliser les relations avec plusieurs pays arabes.
Récemment, un plan imaginé par les États-Unis et Israël, visant à expulser et relocaliser la population gazaouie vers le Somaliland, a été envisagé. L’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) a souligné que cette perspective pourrait impliquer un possible nettoyage ethnique.
Ce projet soulève de nombreuses inquiétudes quant à la sécurité et à la stabilité de la région. Les conséquences de telles actions pourraient être dévastatrices pour les populations concernées et pour la paix dans la région.
La reconnaissance du Somaliland par Israël et la réaction de la Palestine soulignent des tensions géopolitiques complexes. Les implications de ces événements pourraient avoir des répercussions durables sur la situation régionale. Il est crucial de surveiller l'évolution de cette situation pour comprendre ses impacts sur la paix et la sécurité.