Des milliers de résidents ont fui le quartier Zeitoun de Gaza City, en raison de bombardements israéliens incessants. La municipalité, dirigée par le Hamas, a qualifié la situation de catastrophique. Samedi, au moins 40 personnes ont perdu la vie à cause des attaques israéliennes à travers le territoire.
Les militaires israéliens ont annoncé qu'ils permettraient à nouveau l'entrée de tentes par les agences humanitaires. Israel prévoit de déplacer de force un million de personnes de Gaza City vers des camps dans le sud.
Un arrêt de travail général est prévu dimanche en Israël pour protester contre le plan du gouvernement visant à s'emparer de Gaza City. Cette grève a été demandée par les familles de otages et d'autres qui estiment que l'expansion du conflit met en danger la vie des Israéliens retenus par le Hamas.
Cette situation survient après que le cabinet de guerre israélien a voté pour occuper Gaza City, la plus grande ville du territoire. Ce plan a été fermement condamné par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon un porte-parole de la municipalité, 80 % de l'infrastructure de Gaza City a été endommagée en près de deux ans d'attaques israéliennes. Les quatre hôpitaux restants fonctionnent à moins de 20 % de leur capacité en raison de pénuries sévères de médicaments et de fournitures.
Environ 1,9 million de personnes à Gaza, soit près de 90 % de la population, ont été déplacées. L'ONU a indiqué qu'il y avait une malnutrition généralisée dans la région, avec des experts avertissant que le scénario de famine se réalisait.
Les hôpitaux de Gaza ont rapporté 11 décès supplémentaires dus à la malnutrition, y compris un enfant. Cela porte le total à 251 décès, dont 108 enfants, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas. Une femme de Gaza, évacuée en Italie, est décédée à l'hôpital après avoir été gravement émaciée.
La jeune femme, identifiée comme Marah Abu Zuhri, a été transportée à l'hôpital de Pise, où elle a subi un arrêt cardiaque moins de 48 heures après son arrivée. Elle souffrait d'une perte de poids sévère et de malnutrition.
Plus de 100 organisations ont signé une lettre affirmant qu'elles n'avaient pas pu livrer de fournitures humanitaires à Gaza depuis le 2 mars. Les pays comme le Royaume-Uni, l'UE, l'Australie, le Canada et le Japon ont déclaré que la famine se déroulait sous nos yeux et ont appelé à des actions pour inverser la situation.
Israël a considérablement réduit la quantité d'aide autorisée à entrer dans Gaza, tout en niant qu'il y ait famine dans la région. Les agences de l'ONU sont accusées de ne pas récupérer l'aide aux frontières.
La situation à Gaza est devenue désastreuse, avec des pertes humaines tragiques et des conditions de vie insoutenables. Les efforts pour fournir une aide humanitaire sont entravés, tandis que la population continue de souffrir de la violence et de la malnutrition. Les appels à l'aide internationale se multiplient, mais la réponse reste insuffisante face à l'urgence de la situation.