Le pape Léon XIV a récemment célébré une messe à la Chapelle Sixtine, au Vatican, le 9 mai 2025. Cette cérémonie survient dans un contexte de crise profonde concernant les violences sexuelles au sein de l'Église. Les actions de Léon XIV à ce sujet sont désormais scrutées de près.
Des ONG comme SNAP et Bishop Accountability ont exprimé des réserves sur le bilan de Léon XIV concernant les violences sexuelles. Selon elles, son engagement pour transparence et justice reste à prouver. Ces organisations ont publié des communiqués après son élection, questionnant sa volonté de lutter contre ce fléau.
Anne Barrett Doyle, de Bishop Accountability, a dénoncé le fait que Léon XIV n'ait publié aucun nom de coupables durant son mandat. Cela a soulevé des inquiétudes quant à sa capacité à gérer ce dossier crucial. En tant qu'évêque de Chiclayo, il n'a pas ouvert d'enquête sur des allégations d'agressions.
Le groupe SNAP a rapporté que trois victimes avaient tenté d'alerter le diocèse sans succès. Ces victimes ont finalement dû se tourner vers les autorités civiles en 2022. Elles ont affirmé que Mgr Prevost n'avait pas pris les mesures nécessaires pour enquêter sur leurs accusations.
Malgré les critiques, certaines actions de Léon XIV ont été saluées. Il a dénoncé le scandale d'agressions au sein de la congrégation Sodalitium Christianae Vitae, qui a été dissoute par le pape François. Cette initiative a été perçue comme un signe d'espoir pour les victimes.
Carlos Garcia Camader, président de la Conférence des évêques du Pérou, a défendu le bilan de Léon XIV. Il a souligné son rôle dans la création d'une commission de vérité pour écouter les victimes au Pérou. Cela montre une volonté de changement dans l'Église.
Les violences sexuelles dans l'Église demeurent un sujet sensible. Léon XIV devra faire face à des attentes élevées pour répondre aux besoins des victimes. Les ONG et les fidèles espèrent des actions concrètes de sa part pour restaurer la confiance au sein de l'Église.
La nomination de Léon XIV comme pape s'accompagne de défis majeurs, notamment en matière de violences sexuelles. Les ONG, les victimes et le clergé scruteront ses actions. La transparence et la justice seront cruciales pour son mandat.