
Ce jeudi, le pape a renouvelé ses appels à la paix depuis Rome, lors de sa traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi ». Il a exhorté l'Ukraine et la Russie à trouver le courage de dialoguer directement. Dans son homélie de Noël, il a dénoncé « l’absurdité » des discours belliqueux et les « blessures ouvertes » causées par les guerres.
Cette année a été marquée par des conflits et des polarisations politiques, mais aussi par des espoirs de paix, notamment à Gaza et en Ukraine. Le pape a prié pour le peuple ukrainien meurtri, espérant que le bruit des armes cesse et que les parties impliquées trouvent le courage de dialoguer de manière sincère.
Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines concernant le plan américain visant à mettre fin à près de quatre ans de guerre. L’année 2025 se termine avec des sources d’espoir pour la communauté chrétienne, qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem depuis le début du conflit à Gaza.
Cependant, l’appel du souverain pontife à une trêve d’un jour n’a pas été entendu en Ukraine, où la guerre continue de faire rage. À l'approche de sa bénédiction « Urbi et Orbi », il a souligné les conséquences dévastatrices des conflits.
Malgré la grave crise humanitaire, la trêve en vigueur depuis octobre a permis le retour des célébrations à Bethléem. Des centaines de fidèles se sont rassemblés dans la basilique de la Nativité, remplie à craquer, pour célébrer la naissance du Christ.
Les festivités des deux dernières années avaient été annulées en raison de la guerre à Gaza. Cette année, avec la trêve, le grand sapin de Noël a brillé à nouveau, apportant un peu de joie dans un contexte difficile.
Mercredi soir, une messe a eu lieu dans la seule église catholique romaine de Gaza City. Parmi les participants, un chrétien palestinien, Elias Al-Jalda, a exprimé son espoir de voir « le retour de la vie à Gaza ». Il a souligné que la guerre a été terrible pour tous ceux vivant sur cette terre.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a également délivré une homélie pour la paix. Il a mis en lumière les décisions politiques qui semblent souvent déterminer le destin des peuples, appelant à un renouveau.
Dans un climat politique tendu, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël à « tous, y compris aux pourritures de gauche radicale ». Parallèlement, des intempéries majeures perturbent les fêtes de fin d’année en Californie, où l'état d'urgence a été déclaré.
En Australie, l'attentat antisémite de Bondi a assombri la fin d'année, faisant 15 morts. Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la crise de leur secteur ont choisi de bloquer une autoroute plutôt que de passer le réveillon en famille.
Les appels à la paix du pape résonnent dans un monde marqué par des conflits et des désastres. Les espoirs de dialogue et de réconciliation sont plus que jamais nécessaires. Alors que les célébrations de Noël apportent un peu de lumière, le chemin vers la paix reste semé d'embûches.