Pilar Alegría, ex délégataire du Gouvernement en Aragón et actuelle ministre de l'Éducation, a affirmé qu'elle n'a jamais eu connaissance d'aucune fête au Parador impliquant des prostituées ou des drogues. Elle a précisé qu'elle n'a jamais entendu ni vu quoi que ce soit de ce genre. De plus, elle a rappelé que le directeur de l'établissement a déclaré qu'il ne s'était rien passé.
Elle a même ajouté : "Je mets ma main au feu qu'aucun rapport de la Police Nationale n'a été établi sur des événements extraordinaires cette nuit-là." Alegría a défié les sénateurs de convoquer les employés de l'établissement qui ont dénoncé la supposée fête d'Ábalos et les dégâts dans sa chambre.
La ministre a insisté sur le fait que si quelque chose s'était réellement produit, cela aurait été connu dans toute Teruel, une petite ville, dans les minutes qui ont suivi. Elle a souligné que des rumeurs auraient circulé pendant cinq ans. "Si un bus rempli de prostituées avait été déplacé d'Alicante à Teruel, la police locale l'aurait remarqué", a-t-elle déclaré.
Elle a également lancé un appel aux personnes qui auraient des preuves contre elle, les exhortant à les porter devant la justice. "Si vous avez la moindre preuve que je savais et que j'ai gardé le silence, je vous prie de l'apporter devant les autorités judiciaires", a-t-elle insisté.
Alegría a affirmé qu'elle agit toujours avec honnêteté et transparence. Elle a souligné que les responsables publics doivent être soumis à un scrutin sur leur travail, mais pas à des accusations personnelles sans preuves. Elle a dénoncé des messages diffamatoires sur Twitter, attribués à des membres du PP, qu'elle a qualifiés de comportements indignes.
Elle a questionné l'ampleur des accusations, disant que tout cela vise à semer le doute sur des personnes honnêtes. "Je suis une femme intègre et honnête", a-t-elle réaffirmé avec conviction.
La ministre a expliqué que cette nuit-là, sa délégation était composée d'elle-même, de deux conducteurs, d'un policier, de son chef de cabinet et de sa directrice de communication. Ils sont arrivés vers 23h00. Pendant le repas, Koldo García était présent à une table séparée, mais José Luis Ábalos, selon le directeur du Parador, a dîné dans sa chambre.
Alegría a dîné à la même table que l'ancienne présidente d'Adif, Isabel Pardo de Vera. Elle a indiqué qu'ils se sont retirés vers minuit et a fourni la facture de cette nuit pour corroborer ses dires.
La ministre a réitéré qu'il n'existe aucune preuve solide pour soutenir les allégations. "Quand il n'y a rien, il est très difficile que quelque chose se produise", a-t-elle déclaré. Elle a également exhorté la commission d'enquête à interroger les employés qui ont dénoncé la fête supposée et les dégâts dans la chambre d'Ábalos.
Enfin, Alegría a évoqué les messages échangés entre Sánchez et Ábalos, affirmant que la fuite de conversations privées constitue un delit. Elle a aussi critiqué le gouvernement actuel d'Aragón pour avoir accordé une subvention à un média ayant publié des informations sur la fête.
Pilar Alegría défend avec force son intégrité et sa transparence face aux accusations. Elle appelle à la justice pour éclaircir la situation et met en lumière les enjeux de la communication politique. L'affaire reste ouverte et suscite de nombreuses interrogations sur la vérité des événements survenus cette nuit-là.