Le président américain, Donald Trump, a de nouveau demandé l'arrêt du procès pour corruption contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Cette fois, il a critiqué sévèrement la Fiscalité israélienne, la qualifiant de "chasse aux sorcières". Trump a également évoqué les négociations avec Hamas pour le retour des otages et le cessez-le-feu à Gaza.
Parallèlement, le procès connaît des évolutions, notamment liées aux chefs des services de Renseignement israéliens. Les juges ont rejeté la demande de Netanyahu de suspendre les audiences, mais ont accepté de reporter certaines sessions après avoir entendu des responsables du renseignement. Cette décision pourrait indiquer des avancées vers une trêve à Gaza.
Avant de s'adresser aux juges, Netanyahu a remercié Trump pour son soutien sur la plateforme Truth Social. Il a ignoré que ce soutien représente une attaque contre le système judiciaire israélien. Les deux dirigeants se considèrent comme des victimes d'une persécution par ce qu'ils appellent le "Deep State".
Trump a qualifié Netanyahu de "héros de guerre" et a exprimé son indignation face à la situation actuelle. Il a déclaré qu'il était inacceptable que le Premier ministre soit contraint de passer son temps au tribunal alors qu'il doit négocier avec Hamas. Cette déclaration a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique israélienne.
Trump a souligné l'importance de l'aide militaire américaine à Israël, évaluée à 4 milliards de dollars par an. Cette aide est cruciale dans le contexte actuel, où les tensions avec l'Iran demeurent élevées. Le soutien de Trump pourrait influencer les négociations en cours et la dynamique régionale.
Les responsables israéliens craignent que l'interférence de Trump dans les affaires internes ne complique davantage la situation. Ils ont également noté que les déclarations de Trump ressemblent à celles des porte-paroles de Netanyahu, suggérant une coordination entre les deux.
Trump a exhorté à conclure un accord à Gaza, visant à obtenir le retour des otages. Bien que des médiateurs comme l'Égypte et le Qatar travaillent sur un accord, peu croient qu'une solution soit imminente. Le principal négociateur de Trump, Steve Witkoff, prévoit de se rendre dans la région pour avancer dans les discussions.
Hamas accuse Netanyahu de prolonger les attaques pour des raisons personnelles et politiques. Ils exigent que tout accord inclue un engagement clair pour un cessez-le-feu permanent et le retrait des troupes israéliennes de Gaza. La situation reste tendue et complexe.
Les récents développements autour du procès de Netanyahu et les déclarations de Trump soulignent les tensions entre la politique intérieure israélienne et les relations internationales. La situation à Gaza demeure critique, avec des enjeux humanitaires et diplomatiques majeurs. Les négociations à venir seront cruciales pour l'avenir de la région.