
La question de savoir si l’eurodéputée Reconquête, Sarah Knafo, pourrait se présenter à la mairie de Paris suscite de nombreuses interrogations. Lors d'une interview sur BFMTV, elle a déclaré : « Je réfléchis, j’étudie les programmes des différents candidats ». Cependant, elle reste indécise quant à sa candidature.
Elle a affirmé être « prête à y aller », tout en précisant qu'elle n'avait pas encore pris sa décision finale. Knafo a ajouté qu'elle se demanderait si les Parisiens ont déjà le candidat qu'ils méritent, ce qui laisse planer un doute sur ses intentions.
Cette semaine, une alliance a été formée entre les socialistes, communistes et écologistes, derrière Emmanuel Grégoire. Cette union pourrait potentiellement permettre à la gauche de dominer au premier tour des élections municipales, selon un sondage Ipsos-BVA. Ce sondage, publié le 13 décembre, indique que la gauche pourrait obtenir 32 % des voix.
En revanche, à droite, Rachida Dati (LR-UDI-Modem) est annoncée juste derrière avec 27 % des suffrages. Cela soulève la question : une candidature de Sarah Knafo pourrait-elle diviser davantage la droite ? Knafo a affirmé qu'elle ne serait jamais là pour faire perdre la droite, mais plutôt pour la faire gagner.
Sarah Knafo, qui prône régulièrement l'union des droites, a exprimé sa jalousie face à la capacité de la gauche à s'allier. Toutefois, elle a nié appeler Rachida Dati à former une alliance, précisant qu'elle ne souhaitait pas s'impliquer dans des alliances spécifiques pour les municipales.
En vue des élections présidentielles, Knafo a réaffirmé son soutien à une union des droites. Elle a insisté sur le fait qu'il est nécessaire de « se mettre ensemble » pour redresser le pays, soulignant que « toute la droite gagnerait à une primaire ».
Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien, Sarah Knafo n’arriverait qu’en cinquième position au premier tour, à égalité avec Thierry Mariani (RN), avec seulement 7 % des suffrages. Elle est devancée par Sophia Chikirou (insoumise) avec 13 %, et Pierre-Yves Bournazel (Renaissances-Horizons) avec 14 %.
Ces résultats montrent qu'elle est loin derrière Rachida Dati et Emmanuel Grégoire, ce qui soulève des questions sur la viabilité de sa candidature. Il semble que le chemin vers la mairie de Paris soit semé d'embûches pour Knafo.
En somme, la candidature de Sarah Knafo à la mairie de Paris reste incertaine. Elle réfléchit aux implications de sa décision tout en surveillant les mouvements de ses concurrents. Dans un paysage politique en constante évolution, son rôle et ses ambitions continueront d'être scrutés de près.