Le Parlement fera son retour ce lundi après plus de six mois d'absence, et il sera différent de l'habitude. Cette session sera marquée par la présence du Roi Charles, ce qui ajoutera une touche unique à l'événement. La première tâche sera d'élire un président avant que le Roi ne présente le discours du trône.
Selon la Constitution, l'élection du président doit être la première affaire traitée lorsque le Parlement reprend après une élection. En effet, la Chambre ne peut pas siéger tant qu'un président n'est pas élu. Ce dernier est un député choisi pour présider les débats et maintenir l'ordre.
Le président a le pouvoir d'exiger des excuses aux députés utilisant un langage inapproprié et peut même ordonner l'expulsion d'un député de la chambre. L'élection se fait par vote secret où les députés classent les candidats par ordre de préférence.
Le rôle de président a gagné en importance politique récemment. L'ancien président, Anthony Rota, a démissionné après avoir invité un vétéran ukrainien ayant combattu avec une unité nazie. Cette situation a conduit à une élection de président en cours de session, remportée par Greg Fergus.
Fergus a été élu mais a fait face à des critiques d'opposition, remettant en question sa partialité. La réélection d'un président n'est jamais garantie, et plusieurs députés, y compris Fergus, ont exprimé leur intérêt pour ce poste.
Chaque session parlementaire commence par un discours du trône, habituellement lu par le gouverneur général. Cependant, cette fois, le Roi Charles le lira, un événement rare depuis la Confédération. Le Roi et la Reine arriveront à la Chambre dans une voiture royale tirée par des chevaux de la GRC.
Lors de son arrivée, le Roi recevra des honneurs militaires, y compris une salve de 21 coups de canon. Une fois au Sénat, le Roi enverra le messager pour convoquer les députés, marquant ainsi le début officiel des travaux.
Après le discours, des affaires courantes reprendront, avec l'introduction de projets de loi pro-forma. Ces projets, comme le projet de loi C-1, n'avanceront pas mais symbolisent l'indépendance des deux chambres. Le Parlement discutera ensuite du discours du trône ou de questions administratives.
Ce retour du Parlement promet d'être à la fois historique et rempli de surprises, avec la présence du Roi et des enjeux politiques en jeu. Les députés seront attentifs aux changements et aux discussions qui suivront.
Le retour du Parlement est un moment clé pour la politique canadienne. Avec l'élection d'un nouveau président et le discours du trône par le Roi, les événements à venir devraient captiver l'attention du public. Ce mélange d'histoire et de politique fait de ce retour un moment à ne pas manquer.