Les principaux partis politiques du Népal exigent la réinstauration du parlement, récemment dissous par le président Ram Chandra Poudel. Cette décision a été prise suite à des manifestations violentes contre la corruption. Les partis, dont le Nepali Congress et le CPN-UML, affirment que cette dissolution est inconstitutionnelle.
Les manifestations ont éclaté après l'interdiction de 26 plateformes de médias sociaux, provoquant des affrontements avec la police. Plus de 50 personnes ont perdu la vie dans ces émeutes. La dissolution du parlement a été une demande clé des manifestants, qui réclament des changements significatifs dans le paysage politique népalais.
Le président Poudel a agi sur recommandation de la nouvelle Première ministre intérimaire, Sushila Karki. Cette décision a été perçue comme une réponse aux revendications des manifestants, mais les partis politiques affirment qu'elle va à l'encontre des normes constitutionnelles établies par la justice népalaise.
Dans une déclaration, les chefs des huit partis politiques ont insisté sur le fait que la dissolution était illégale. Ils soutiennent que les demandes des manifestants, y compris la tenue de nouvelles élections le 5 mars prochain, doivent être traitées par une institution élue par le peuple. La situation politique est donc tendue, et la réponse du président Poudel reste attendue.
La Première ministre Karki, ancienne présidente de la Cour suprême, est perçue comme une figure de changement. Sa nomination a suscité de l'espoir parmi les jeunes et les leaders étudiants du mouvement Gen Z. Cependant, elle devra faire face à de nombreux défis, notamment la restauration de l'ordre public et la reconstruction des institutions gouvernementales.
Le gouvernement de Karki devra s'attaquer à des problèmes complexes, comme la justice pour les actes de violence survenus lors des manifestations. La nécessité de rétablir la confiance entre le gouvernement et la population est primordiale. Les jeunes manifestants réclament des réformes, tandis que d'autres craignent pour la démocratie du Népal.
La situation s'est légèrement stabilisée, avec le retrait des soldats des rues de Katmandou. Cependant, le climat social reste tendu, et la vigilance est de mise pour éviter toute escalade de la violence.
Le Népal traverse une période critique, marquée par des tensions politiques et sociales. Les partis politiques, tout en exigeant la réinstauration du parlement, doivent naviguer dans un paysage complexe. La réponse du président Poudel et les actions de la Première ministre Karki seront cruciales pour l'avenir du pays. La stabilité et la réforme sont des priorités pour éviter de nouvelles crises.