Un violeur condamné lutte pour rester au Parlement en Australie

Un Politicien Australien Convoqué pour Viol

Un politicien australien condamné pour viol lutte, depuis sa cellule, pour rester membre du parlement de l'État de Nouvelle-Galles du Sud (NSW). Gareth Ward a été reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement deux jeunes hommes, âgés de 18 et 24 ans, entre 2013 et 2015. Il est actuellement en détention en attendant sa peine.

Situation Légale de Gareth Ward

La Chambre des représentants de NSW avait prévu d'expulser Ward cette semaine après qu'il a refusé de démissionner suite à son verdict de culpabilité. Cependant, les avocats de Ward, qui compte faire appel, ont annoncé qu'ils demanderaient une injonction lors d'une audience au tribunal suprême vendredi.

Le Premier ministre de NSW, Chris Minns, a exprimé son indignation face à cette situation. Il a déclaré à une station de radio locale que c'est "inacceptable" qu'un homme condamné pour des infractions sexuelles graves cherche à rester au parlement et à continuer à être payé.

Appels à la Démission

Le leader de l'opposition, Mark Speakman, a également appelé Ward à se retirer. Selon lui, chaque jour où Ward s'accroche à son siège depuis sa cellule, les contribuables supportent le coût et les habitants de Kiama restent sans voix. "Ce n'est pas seulement erroné, c'est offensant," a-t-il déclaré.

Après sa condamnation, mais avant que sa liberté sous caution ne soit révoquée, Ward a exprimé qu'il était "absolument dévasté" par le verdict du jury. Il a indiqué qu'il consultait des avocats concernant les prochaines étapes et qu'il avait donné des instructions à son équipe juridique pour préparer un appel.

Historique Politique de Ward

Ward a démissionné de son poste de ministre d'État et du Parti libéral en 2021 lorsque les accusations ont émergé. Toutefois, il a refusé de quitter le parlement et a été réélu comme membre de Kiama en 2023. Le gouvernement de NSW avait envisagé de voter pour l'expulser, mais des conseils juridiques ont indiqué que cela pourrait nuire à son procès.

Si Ward est expulsé du parlement, cela déclencherait une élection partielle dans la ville côtière de Kiama, avec un vote possible dans quelques semaines. Il doit être condamné le mois prochain pour trois chefs d'accusation d'agression indécente et un chef d'accusation de viol.

Conclusion

La situation de Gareth Ward soulève des questions importantes sur l'éthique et la responsabilité des élus. Alors qu'il se bat pour son siège, l'opinion publique et les autorités se demandent si un politicien condamné pour des crimes aussi graves devrait continuer à exercer des fonctions publiques. La décision à venir du tribunal sera cruciale pour l'avenir politique de Ward.