Les faits d’abus signalés par d'anciens élèves du collège-lycée Saint-Augustin sont désormais prescrits. Cependant, le procureur encourage d'éventuelles autres victimes à se manifester. « Je suis abasourdi. J’invite toutes les victimes à s’exprimer », a déclaré le maire de Bitche, Benoit Kieffer.
Benoit Kieffer, maire de Bitche depuis 2020, a lui-même fréquenté le collège-lycée épiscopal Saint-Augustin dans les années 1980. C'est dans cet établissement que plus d’une vingtaine d’agressions sexuelles ont été dénoncées par d’anciens élèves depuis juin 2025. Cette situation soulève de nombreuses questions sur la sécurité et le bien-être des élèves.
Dans le sillage de l’affaire Bétharram, cet établissement catholique de la petite ville de Moselle a été le théâtre d'une série d'agressions sexuelles, apparemment sur une longue période. Cette série d'événements tragiques met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue dans les établissements scolaires.
Le maire, tout en appelant à soutenir la libération de la parole, souhaite étoffer le chapitre des poursuites contre les auteurs présumés. Il admet cependant qu'il « n’avait rien perçu » des abus autour de lui. Cela soulève des interrogations sur la responsabilité de l'administration scolaire et des adultes présents.
« J’étais externe, et il semblerait que les faits présumés concernaient surtout des élèves internes », a-t-il ajouté. Cette déclaration met en évidence la complexité des dynamiques sociales et des abus au sein des établissements scolaires.
Les affaires d'abus au collège-lycée Saint-Augustin révèlent des problématiques graves qui nécessitent une attention immédiate. Il est crucial que toutes les victimes se sentent en sécurité pour s'exprimer. La libération de la parole est essentielle pour que justice soit faite et pour prévenir de futurs abus.