Ce mercredi 8 avril, le comité Palestine de Sciences-po Strasbourg a bloqué l'accès à l'IEP alsacien, forçant les étudiants à télétravailler. Ce blocage a empêché la tenue des cours, créant un climat de tension au sein de l'établissement. La direction a informé le personnel dès le matin que le bâtiment était inaccessible.
Au lendemain du vote du conseil d'administration, qui a décidé de maintenir le partenariat avec l'université Reichman à Tel-Aviv, le comité Palestine a rapidement mobilisé ses membres. Une assemblée générale a été prévue pour la mi-journée afin de discuter des prochaines étapes du mouvement. Les étudiants se retrouvent donc à suivre leurs cours derrière leurs ordinateurs.
Un étudiant, frustré par cette situation, a partagé qu'il avait reçu un email expliquant les modalités des cours à distance et les évaluations. Il a souligné que l'assiduité n'était pas obligatoire. Ce contexte rappelle les événements de janvier et février, où les étudiants avaient également dû s'adapter à l'enseignement à distance.
La situation actuelle soulève des inquiétudes concernant le concours d'entrée, prévu pour le 26 avril. Les étudiants craignent que ce blocage n'affecte également les partiels, qui débuteront le 12 mai. Un étudiant a exprimé ses doutes sur la réouverture du bâtiment avant la fin de la semaine.
Frédérique Berrod, présidente de l'université de Strasbourg, a choisi de ne pas faire appel à la police pour déloger les manifestants. Ce choix, bien que délicat, vise à éviter d'aggraver la situation. Un membre du conseil d'administration a noté qu'il serait crucial de trouver une solution pour sortir de cette crise, surtout après plusieurs votes sur le partenariat.
La situation à Sciences-po Strasbourg reste tendue avec le blocage des accès par les étudiants propalestiniens. Les conséquences sur les cours et les examens sont préoccupantes, et l'administration doit agir rapidement pour apaiser les tensions et trouver une issue favorable à cette crise.