
Le Premier ministre Sir Keir Starmer a affirmé qu'il mènerait le Parti travailliste lors des prochaines élections générales, tout en mettant en garde son parti contre les querelles de leadership. Dans une interview accordée au Daily Mirror, il a souligné son engagement à se concentrer sur le coût de la vie.
Malgré une semaine tumultueuse de spéculations sur son avenir, Sir Keir a déclaré qu'il restait "totalement concentré" sur les préoccupations économiques des Britanniques. Il a précisé que le coût de la vie était "la question la plus importante" pour les citoyens et a promis que le Budget du 26 novembre inclurait des valeurs travaillistes.
Il a également exprimé sa volonté de rendre les gens "plus à l'aise" face à la hausse des prix. "Chaque minute perdue à discuter d'autres sujets est une minute où nous ne nous attaquons pas à cela", a-t-il déclaré, insistant sur l'importance d'améliorer la situation financière des Britanniques.
Sir Keir a évoqué plusieurs mesures qui devraient figurer dans le Budget, comme un gel des charges de prescription et l'augmentation des clubs de petit déjeuner gratuits pour les écoles primaires. Ces décisions visent à répondre aux besoins des familles tout en soutenant les services publics.
Bien que des indications laissent penser que la chancelière Rachel Reeves envisagerait d'augmenter les taux d'imposition, des sources gouvernementales affirment qu'elle a finalement décidé de ne pas suivre cette voie. Cependant, des "choix difficiles" devront encore être faits.
La semaine dernière, des rumeurs ont circulé concernant des menaces à l'égard de la direction de Sir Keir par certains ministres, y compris le secrétaire à la santé Wes Streeting. Ce dernier a nié avoir l'intention de se porter candidat à la direction et a demandé des sanctions contre ceux qui ont divulgué ces informations.
Lors d'une conférence sur le NHS, Streeting a affirmé qu'il soutiendrait Sir Keir en cas de complots pour le renverser. Sir Keir a également nié avoir autorisé des attaques contre ses ministres et a qualifié ces événements d' "inacceptables".
Des membres du gouvernement ont également pointé du doigt le chef de cabinet de Sir Keir, Morgan McSweeney, bien que des sources aient précisé qu'il n'était pas impliqué dans ces fuites. Cette situation met en lumière les tensions internes au sein du Parti travailliste, alors que la pression pour maintenir l'unité grandit.
Les prochaines étapes politiques incluront les annonces de la chancelière concernant la gestion des finances publiques, ainsi que les plans des dirigeants de l'opposition. La direction de Sir Keir reste sous surveillance, alors que le parti se prépare pour des défis à venir.
En conclusion, Sir Keir Starmer a réaffirmé son engagement à diriger le Parti travailliste vers les prochaines élections, tout en se concentrant sur le coût de la vie. Les enjeux politiques internes et les décisions budgétaires à venir seront cruciaux pour l'avenir de son leadership et du parti.