L'Afrique du Sud va interjeter appel de l'acquittement du pasteur nigérian accusé de viol

Appel contre l'acquittement d'un pasteur nigérian

Les autorités sud-africaines ont annoncé leur intention de poursuivre un appel contre le pasteur nigérian Timothy Omotoso, acquitté de toutes les accusations de viol le mois dernier. Bien qu'il ait quitté le pays, le bureau du Procureur national (NPA) a affirmé qu'il continuerait les procédures judiciaires.

Contexte de l'affaire

Timothy Omotoso, leader de l'Église Jésus Dominion Internationale, a été accusé d'avoir agressé sexuellement des jeunes femmes de son église à Port Elizabeth. Il a nié les 32 charges portées contre lui, mais des témoignages accablants ont été présentés lors du procès.

Le NPA a déclaré qu'il ferait appel du jugement qui a déclaré M. Omotoso non coupable, précisant que sa présence n'était pas nécessaire pour ce processus. Selon des rapports locaux, il était en route pour le Nigéria, filmé à l'aéroport international OR Tambo.

Les implications de l'acquittement

Après son acquittement, les procureurs sud-africains ont reconnu qu'il n'y avait aucun motif légal pour empêcher M. Omotoso de quitter le pays. Toutefois, s'ils obtiennent gain de cause en appel, les autorités demanderont son extradition vers l'Afrique du Sud.

La déclaration a également souligné le traité d'extradition bilatéral entre l'Afrique du Sud et le Nigéria. Ce cas a marqué l'histoire sud-africaine, étant le premier procès de viol à être diffusé en direct.

Problèmes d'immigration

En plus des accusations criminelles, M. Omotoso a rencontré des problèmes d'immigration. Le ministère des Affaires intérieures a affirmé qu'il était en Afrique du Sud illégalement et qu'il pourrait faire face à une interdiction de cinq ans d'entrée dans le pays.

Les rapports indiquent que le pasteur a quitté le pays de son plein gré. Son église possède des branches au Royaume-Uni, au Nigéria, en France, en Israël et dans plusieurs régions d'Afrique du Sud.

Conclusion

La situation de Timothy Omotoso soulève des questions importantes sur la justice et les droits des victimes en Afrique du Sud. Alors que les autorités poursuivent leur appel, l'affaire continue de susciter l'intérêt et l'indignation au sein de la société.