Un acte de vandalisme a choqué le monde lorsque des graffitis obscènes ont été découverts sur un mur de Chan Chan, une ville péruvienne classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce site archéologique, qui attire des milliers de visiteurs chaque mois, a été profané par un homme filmé en train de vandaliser l'un des murs originaux.
Le ministère de la Culture du Pérou a exprimé son indignation, déclarant que cet acte constitue "un grave manque de respect envers notre histoire et notre patrimoine culturel". De nombreux Péruviens se sont interrogés sur la manière dont cet individu a pu endommager le site sans être inquiété, tandis que d'autres ont exprimé leur déception quant à la protection insuffisante du site.
Le comportement du vandale a suscité une large réaction sur les réseaux sociaux, où la vidéo de l'incident a été largement partagée. Si le coupable est retrouvé, il pourrait faire face à une peine de prison de six ans.
Chan Chan était la capitale du royaume Chimú avant de tomber aux mains des Incas au XVe siècle. Ce site reste l'un des plus importants du Pérou et est décrit par l'UNESCO comme la plus grande ville de l'Amérique précolombienne, s'étendant sur des kilomètres et divisée en plusieurs "citadelles" par de épais murs.
Ce nouvel incident de vandalisme survient quelques mois après qu'un homme ait gravement endommagé la célèbre Pierre à douze angles à Cusco. Ces actes soulèvent des questions sur la sécurité et la préservation des sites historiques au Pérou.
Le vandalisme à Chan Chan met en lumière la nécessité de renforcer la protection des sites du patrimoine culturel. La préservation de ces trésors historiques est essentielle pour les générations futures. Il est crucial que des mesures soient prises pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.