Le voyage interdit annoncé par le président américain Donald Trump vise principalement des pays d'Afrique et du Moyen-Orient. Douze pays font face à des interdictions totales, qui entreront en vigueur lundi. En outre, sept autres nations subissent des restrictions partielles. Trump justifie cette décision par des raisons de sécurité nationale.
Dans une proclamation présidentielle, Trump accuse l'Afghanistan de ne pas avoir une autorité centrale compétente pour délivrer des passeports. Il souligne que les Talibans, qui contrôlent le pays, sont une organisation terroriste désignée. Cette décision intervient après que l'administration Trump a signalé une amélioration de la situation en Afghanistan.
Trump évoque également le problème des nationaux afghans qui dépassent la durée de leur visa. Cette accusation est commune à plusieurs pays figurant sur la liste. L'absence de coopération dans l'émission de documents civils est également mise en avant.
Trump désigne l'Iran comme un État sponsor du terrorisme, une accusation que Téhéran rejette. La proclamation affirme que l'Iran est une source majeure de terrorisme mondial et ne coopère pas avec les États-Unis sur les questions de sécurité. De plus, le pays a échoué à accepter le retour de ses ressortissants expulsés.
Cette décision survient alors que des négociations diplomatiques sont en cours concernant le programme nucléaire iranien. Les tensions persistent, et la situation reste délicate.
La Somalie est qualifiée de "refuge pour les terroristes" par Trump. Le pays est également critiqué pour son incapacité à accepter le retour de ses ressortissants. Trump souligne que le gouvernement somalien manque de contrôle sur son territoire, ce qui limite son efficacité.
La Libye est mise en avant pour sa présence historique de terrorisme. Elle est considérée comme une menace pour la sécurité des Américains. Comme la Somalie, la Libye a été critiquée pour sa gestion des passeports.
Trump évoque que des centaines de milliers de Haïtiens sont entrés illégalement aux États-Unis. Il souligne les risques associés à cette situation, notamment la formation de réseaux criminels. De plus, l'absence d'autorité centrale en Haïti complique les questions de la loi.
Les pays comme le Tchad et le Congo-Brazzaville sont accusés d'avoir des taux élevés de dépassement de visa. Le Tchad, en particulier, est critiqué pour son mépris flagrant des lois d'immigration américaines.
Sept autres pays, dont le Venezuela, subissent des restrictions partielles. Trump cite le manque d'autorité compétente pour délivrer des documents. Le pays a réagi en qualifiant l'administration Trump de suprémacistes.
La Cuba est également désignée comme un État sponsor du terrorisme. Des allégations de refus d'accepter des expulsés sont mentionnées, tout comme les problèmes de dépassement de visa.
Le voyage interdit de Trump soulève de nombreuses questions sur la sécurité nationale et les relations internationales. Les raisons évoquées touchent à des enjeux complexes, allant des politiques d'immigration aux tensions géopolitiques. La situation reste à surveiller de près.