
Un nouvel accord sur les droits de pêche a été conclu entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne pour l'année 2026. Cet accord permettra aux pêcheurs européens d'accéder à des prises évaluées à 1,2 milliard d'euros, comme l'a annoncé la Commission européenne mercredi dernier. Cela marque une étape importante dans les relations de pêche post-Brexit.
La Commission européenne a précisé que les flottes de l'UE pourront pêcher jusqu'à 288 000 tonnes de poissons. De son côté, le Royaume-Uni a indiqué que cet accord inclut également des relations de pêche avec la Norvège. Cela portera le total des possibilités de pêche à plus de 520 000 tonnes, d'une valeur de 830 millions de livres, soit environ 950 millions d'euros.
Ce partenariat est considéré comme essentiel, car il touche des ressources communes dans l'Atlantique Nord-Est. La ministre britannique de la pêche, Angela Eagle, a souligné l'importance d'une approche équilibrée et durable pour restaurer les stocks de poissons.
Les négociations ont été menées en se basant sur les meilleures données scientifiques disponibles concernant l'état des stocks halieutiques. Bruxelles a également pris en compte la situation économique pour éviter des situations de blocage qui pourraient entraîner la fermeture anticipée de certaines pêcheries.
Les ministres de la pêche de l'UE se réuniront jeudi et vendredi pour discuter des quotas de pêche pour l'année prochaine. Parmi les sujets à l'ordre du jour, le maquereau, qui est un sujet sensible pour plusieurs pays, dont la France.
La ministre française de la pêche, Catherine Chabaud, a exprimé des inquiétudes concernant la trajectoire du stock de maquereau. Elle a signalé que les scientifiques recommandent une réduction drastique du quota de 70 %, ce qui est considérable. Cette situation souligne l'importance de la gestion durable des ressources halieutiques.
En résumé, l'accord de pêche entre l'Union européenne et le Royaume-Uni représente un développement significatif pour les pêcheurs européens. Il vise à équilibrer les besoins économiques et la durabilité des stocks. Les discussions à venir sur les quotas de pêche seront cruciales pour l'avenir de la pêche dans la région.