Pedro s'est réveillé à Helsinki, non seulement parce que c'est un endroit éloigné du Congrès, mais aussi pour se cacher derrière le dépense militaire. Cependant, des pays comme la Finlande, la Suède et la Norvège investissent beaucoup plus en défense que l'Espagne. Cela complique son plan de manipuler ses voisins pour obtenir des fonds européens.
La stratégie de Pedro semble être de convaincre Ursula von der Leyen de soutenir le réarmement. Il propose des fonds pour éviter d'augmenter le budget militaire, ce qui entraînerait des coupes dans les dépenses sociales. Ses partenaires politiques, cependant, s'accrochent à la pancarte du "non à la guerre".
Il refuse de négocier avec le PP, priant pour que l'Europe ne lui impose pas d'approbation parlementaire. Pendant ce temps, il cherche à réduire les coûts en puisant dans d'autres ministères pour atteindre l'objectif de 2 % du PIB sans vote. Un collègue a même suggéré que si des milliards peuvent être déplacés sans passer par le Congrès, il vaudrait mieux le fermer.
Avec Pedro en Finlande, les autres semblent se détendre. La session parlementaire est devenue monotone, sans véritables efforts pour contrôler l'opposition. María Jesús Montero a montré une certaine sobriété, ne s'animant que pour critiquer le PP. Cela a créé une atmosphère de désengagement.
Le climat s'est encore alourdi avec la présence de la ministre Sira Rego, qui a cherché à s'assurer que le Pays basque ne contribuerait pas à la solidarité de l'État. Montero a rassuré Rego, mais a omis de lui dire ce qu'une socialiste andalouse devrait dire à une séparatiste basque.
Ione Belarra a intensifié le débat en accusant le gouvernement de "servir un fasciste comme Donald Trump". Elle a mis en garde Montero sur le fait que personne ne l'avait élue pour faire des lois racistes avec la droite catalane. Ce type de discours montre la fracture au sein de la coalition.
La vice-présidente a réagi vivement à cette critique, défendant son parti contre les accusations de gauche radicale. Pendant ce temps, la situation de Marlaska semble de plus en plus précaire, alors qu'il tente de justifier ses actions douteuses.
La tension a culminé lorsque Ester Muñoz a pris la parole, critiquant l'hypocrisie de ceux qui se disent féministes tout en soutenant des politiques machistes. Son intervention a suscité une forte réaction de son groupe, mais cela met en lumière les contradictions au sein de la gauche.
Yolanda Díaz, malgré son impact, doit faire face à ses propres responsabilités concernant le traitement des accusations contre Errejón. Les tensions internes au sein de Sumar sont palpables, et les récents événements montrent une fragilité croissante de la coalition.
La situation politique en Espagne est marquée par des conflits internes et des stratégies contestables. Alors que Pedro tente de naviguer dans ces eaux troubles, il est clair que les tensions autour de la défense et des dépenses sociales ne vont pas disparaître. L'avenir de Yolanda et de Sumar reste incertain, et la pression politique ne fera qu'augmenter.