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Les Tentacules du Parti Communiste Chinois dans les Universités des États-Unis et l'Opportunité de Pékin d'Attirer des Talents après les Attaques du Gouvernement de Trump contre Harvard

Publié le : 24 mai 2025

Introduction

En juillet 2017, un groupe de neuf étudiants et professeurs chinois a décidé de fonder une cellule du Parti Communiste Chinois (PCCh) à l'Université de l'Illinois, aux États-Unis. Cet événement a attiré l'attention des médias américains lorsqu'une photo de ce groupe a été publiée, montrant les étudiants devant une grande bannière rouge avec la faucille et le marteau.

Expansion des cellules du PCCh

Au fil des ans, d'autres cellules similaires du PCCh ont vu le jour dans des universités à travers les États-Unis, notamment en Californie, Ohio, Dakota du Nord et Virginie. Ces mouvements, qui sont courants dans les universités chinoises, visent à promouvoir les idées du parti au sein des communautés étudiantes. Les médias internationaux ont rapporté que ces groupes servaient d'outils d'influence pour le gouvernement de Xi Jinping.

Le Département de Travail du Front Uni, basé à Pékin, coordonne ces initiatives. Cette agence a établi un réseau mondial d'associations pour propager la propagande et surveiller les étudiants chinois à l'étranger. Elle s'emploie également à influencer des débats sensibles, tels que la situation à Taïwan et les manifestations à Hong Kong.

Réactions aux actions du gouvernement américain

Le débat autour des opérations d'influence de Pékin dans les universités américaines a ressurgi récemment. L'administration Trump a révoqué l'autorisation de l'Université de Harvard d'accepter des étudiants internationaux, invoquant des liens présumés avec le PCCh. Cette décision pourrait inciter les talents chinois à envisager d'étudier dans des universités de prestige en Chine ou à Hong Kong.

Les autorités chinoises ont exprimé leur mécontentement, affirmant que cette décision nuirait à l'image des États-Unis à l'international. Ils soulignent que cela pourrait dissuader de nombreux étudiants de choisir Harvard, qui a traditionnellement attiré un grand nombre d'étudiants chinois.

Impact sur les relations académiques

Environ 1.800 à 2.300 étudiants et chercheurs chinois fréquentent Harvard chaque année. Les républicains ont accusé l'université de collaborer avec le PCCh, en raison de projets de recherche à double usage. Ces accusations, cependant, manquent de preuves concrètes.

La décision de l'administration Trump de restreindre l'accueil d'étudiants internationaux pourrait avoir des conséquences néfastes sur la collaboration scientifique. Des projets comme le Projet Harvard-Chine sur l'énergie et l'environnement, qui ont été cruciaux pour les politiques climatiques, sont maintenant menacés.

Conséquences pour les étudiants chinois

La secrétaire de la Sécurité nationale, Kristi Noem, a annoncé que Harvard ne pourrait plus accepter de nouveaux étudiants étrangers. Les étudiants déjà inscrits doivent se transférer ou risquer de perdre leur statut légal. Noem a également évoqué des accusations de violence et d'antisémite sur le campus.

Les critiques de Pékin soulignent que les politiques américaines actuelles créent une atmosphère hostile pour les étudiants chinois. De nombreux étudiants préfèrent désormais rester en Chine, où les opportunités d'études se multiplient.

Conclusion

Les tensions entre les États-Unis et la Chine continuent d'affecter les relations académiques. Les décisions politiques récentes pourraient avoir des répercussions durables sur la mobilité étudiante et la collaboration scientifique. Les étudiants chinois, face à un climat de méfiance, pourraient choisir de privilégier des institutions nationales plutôt que de s'orienter vers les États-Unis.

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