Von Der Leyen, À Años-Lumière De Pedro Sánchez Lors D'une Réunion Tendue À Pékin 100 Jours Après

Introduction

Il ne s'est écoulé que 100 jours, mais les écarts entre les discours de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, et ceux du leader espagnol, Pedro Sánchez, sont évidents. La rencontre récente avec le président chinois Xi Jinping a mis en lumière ces disparités.

Les relations commerciales déséquilibrées

Von der Leyen a souligné que les relations commerciales actuelles sont très déséquilibrées, avec un déficit de 305 milliards d'euros. Elle a exprimé la préoccupation de l'UE face aux distorsions systémiques et a annoncé des mesures pour protéger les intérêts européens.

En revanche, Sánchez a abordé ce déficit avec un ton plus optimiste. Il a mis l'accent sur l'importance de l'ouverture commerciale, cherchant à promouvoir des échanges bénéfiques pour les deux parties.

Les enjeux des produits spécifiques

Un point marquant a été la mention par Von der Leyen de problèmes liés à certains produits en Chine, que Sánchez semblait avoir considérés comme résolus lors de son voyage d'avril. Il avait exprimé sa confiance dans un accord signé, censé surmonter les difficultés dans le secteur des produits sanitaires et pharmaceutiques.

Cependant, Von der Leyen a exigé des mesures concrètes pour faciliter l'accès des entreprises européennes au marché chinois, notamment dans les secteurs des cosmétiques et des médicaments.

Les droits humains et la position de l'Espagne

Un autre aspect notable est l'absence de mention des droits humains par Sánchez, contrairement à Von der Leyen et Costa, qui ont exprimé leur inquiétude concernant la situation au Xinjiang et à Hong Kong. Cela montre une différence d'approche entre les leaders européens.

Xi Jinping, de son côté, a présenté l'Espagne comme un allié de la Chine au sein de l'UE, cherchant à établir un partenariat stratégique, ce qui contraste avec son attitude envers la délégation européenne.

Les tensions géopolitiques et la stratégie de Sánchez

Von der Leyen et Costa ont également critiqué la position de Xi envers la Russie, tandis que Sánchez a tenté de naviguer entre les intérêts de l'UE et ceux de la Chine. Il cherche à obtenir une protection de l'UE face à Trump tout en se démarquant pour obtenir un meilleur traitement en Chine.

Cette stratégie de jongler entre les deux puissances est risquée et pourrait avoir des conséquences sur la position de l'Espagne dans le contexte européen.

Conclusion

En somme, les écarts entre les discours de Von der Leyen et de Sánchez révèlent des tensions sous-jacentes dans les relations entre l'UE et la Chine. La nécessité d'une approche cohérente et unifiée de la part de l'Europe face à ces enjeux cruciaux est plus pressante que jamais.