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Six mois de prison pour un homme ayant volé une peluche après 27 ans de détention, et avertissement à la boutique pour le prix de l'objet dérobé.

Publié le : 12 mars 2025

Un nouveau délit après une longue peine

Après près de trente ans d'emprisonnement pour meurtre, appartenance à une organisation criminelle et trafic de drogue, L.M. a récemment été libéré. Cependant, il a rapidement été impliqué dans un nouveau délit. En effet, il a volé un chien en peluche exposé dans une boutique de Valladolid, ce qui lui vaut maintenant une condamnation de six mois de prison.

Détails du vol

La décision judiciaire a été prise par le Juzgado de lo Penal 3 de Valladolid, suite à un vol constaté le 23 septembre 2023. À cette date, L.M., accompagné d'un complice, a acheté plusieurs vêtements dans un magasin du centre-ville. Pendant que son complice distrayait la vendeuse, L.M. a pris un sujetapuertas en forme de chien, orné de la drapeau britannique, d'une valeur de 572 euros.

Lors du procès, L.M. a reconnu avoir commis le vol, comme le montre la vidéo de sécurité du magasin. Toutefois, il a contesté la valeur du chien en peluche. Le juge a considéré cette objection comme irrélevante, affirmant qu'il était prouvé que L.M. s'était entiché d'un objet sans se soucier de son prix.

Évaluation du produit volé

Un expert judiciaire a évalué la valeur du peluche à 70 euros, soit huit fois moins que le prix affiché. Le juge a critiqué cette évaluation excessive, tout en reconnaissant que le commerçant a le droit de fixer ses prix. Il a souligné que les objets ne valent pas nécessairement ce qu'ils sont, mais plutôt ce que les gens sont prêts à payer.

Le juge a également noté que le prix de vente était excessif et qu'il ne s'agissait pas d'une pièce unique ou de musée. De plus, le peluche était usé en raison de son temps passé en magasin. Le juge a exprimé une certaine résignation face à la situation, indiquant que la question du prix devenait secondaire une fois le vol établi.

Conséquences de l'acte

Le juge a également critiqué la négligence de L.M., qui n'a pas retiré l'étiquette de prix du peluche. Cette étiquette, visible et usée, prouvait que le prix était inacceptable pour un objet de seconde main. Le juge a fait remarquer qu'à ce prix, personne ne serait prêt à acheter un article qui pourrait être trouvé à un coût bien moindre.

En somme, cette affaire illustre les conséquences d'un acte impulsif après une longue période de détention. L.M. doit maintenant faire face à une nouvelle peine, soulignant les défis auxquels il est confronté dans sa réinsertion dans la société.

Conclusion

La situation de L.M. est un exemple frappant des difficultés que rencontrent ceux qui sortent de prison. Malgré sa libération, il a rapidement été rattrapé par la loi en raison d'un acte irréfléchi. Ce cas soulève des questions sur la valeur des biens et les implications du vol, tout en rappelant l'importance de la responsabilité personnelle.

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