
Le week-end dernier a été marqué par des décisions controversées du VAR en Premier League, avec des pénalités accordées, annulées et ignorées. Ces situations soulèvent des questions sur la consistance des décisions prises par les arbitres et le rôle du VAR dans ces moments cruciaux.
Le VAR est souvent perçu comme incohérent, car il ne vise pas à uniformiser les décisions, mais à évaluer des incidents spécifiques en fonction des appels sur le terrain. Ainsi, comprendre ce que le VAR recherche aide à clarifier pourquoi des situations similaires peuvent aboutir à des résultats différents.
Par exemple, la pénalité accordée à Manchester City contre Liverpool et les défis de Dan Burn sur Dango Ouattara illustrent bien cette diversité. Ces incidents témoignent des critères d'évaluation du VAR en Premier League.
Lors de la neuvième minute, Jeremy Doku a pénétré dans la surface de réparation et a trébuché en tentant de passer le gardien de Liverpool. L'arbitre a d'abord laissé le jeu se poursuivre, mais a ensuite été appelé à revoir la situation par le VAR, qui a finalement accordé un penalty.
Bien que Mamardashvili ait touché Doku de manière légère, le VAR a jugé que le contact avait eu un impact naturel sur la capacité de Doku à continuer son action. Cela souligne l'importance de la manière dont un joueur tombe au sol, un aspect crucial dans l'évaluation par le VAR.
Si Doku a obtenu un penalty, pourquoi le défi sur Ouattara n'a-t-il pas été sanctionné ? Cela revient à la notion de "contact avec conséquence". Doku est tombé de manière justifiée, tandis qu'Ouattara a simulé une chute. Ce comportement influence le jugement du VAR.
Un exemple similaire est celui d'une pénalité accordée à Arsenal contre Leeds, où le contact a été jugé trop léger pour justifier un penalty. Le panel du VAR a estimé que la décision de l'arbitre était incorrecte, mais qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour intervenir.
Il est souvent dit que les cartons jaunes ne peuvent pas être révisés par le VAR, mais il existe des exceptions. Par exemple, Georginio Rutter de Brighton a été sanctionné pour simulation, ce qui a été confirmé par le VAR. Dans ce cas, l'intention de tromper l'arbitre a été déterminante.
En revanche, le carton jaune d'Ouattara pour simulation ne peut être révisé que si le VAR considère qu'il y a eu une pénalité. Cela montre les limites de l'intervention du VAR dans des situations de simulation.
À partir de la saison prochaine, les deuxièmes cartons jaunes devraient être révisables, ce qui pourrait créer des situations où un joueur pourrait voir son avertissement annulé s'il est le deuxième. Cela pourrait créer des incohérences dans l'application des règles.
De plus, un carton jaune peut être annulé si un joueur est sanctionné pour une faute qui n'est finalement pas considérée comme une pénalité. Cela souligne la complexité des décisions arbitrales et l'impact du VAR sur le jeu.
Les décisions du VAR continuent de susciter des débats en Premier League. Les différences dans l'application des règles, comme celles observées avec Doku et Ouattara, montrent que le système n'est pas parfait. Il est essentiel de comprendre ces nuances pour apprécier pleinement le rôle du VAR dans le football moderne.