Le Congrès des Députés a mis fin à l'incertitude qui pesait sur plusieurs mesures importantes. Avec 315 voix en faveur, 33 contre et une abstention, les groupes parlementaires ont validé la revalorisation des pensions, le maintien de la bonification du transport public et un paquet d'aide pour les victimes de la dana. Seul Vox a rejeté l'initiative.
Cette approbation a été rendue possible après que le Gouvernement a dû fragmenter son décret initial, qui visait à inclure de nombreuses autres mesures variées. Sous la pression, notamment de Puigdemont, ce qui était un décret omnibus a été réduit pour aboutir à une version plus acceptable.
Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a défendu ce décret allégé, affirmant qu'il est le résultat de la capacité de travail et du dialogue du Gouvernement pour "ne laisser personne derrière". Malgré des affirmations antérieures, il a reconnu que dès le rejet du décret, l'exécutif a travaillé pour le faire adopter.
Bolaños a expliqué les mesures contenues dans ce décret réduit et a accusé le Parti Populaire d'utiliser des arguments "faux" pour justifier son opposition. Il n'a cependant pas critiqué Junts, qui avait également rejeté le décret, mais a obtenu des concessions en échange de son soutien.
Le Parti Populaire a défendu sa position, soulignant que le décret actuel n'est qu'un "décret microbus", ayant écarté de nombreuses mesures. Jaime de Olano a rappelé que pour l'adoption, ils ont dû accepter des conditions imposées par Puigdemont, arguant que le Gouvernement ne gouverne pas efficacement.
De son côté, le porte-parole du PSOE, Patxi López, a déclaré que le décret omnibus était conçu pour des millions d'Espagnols, en particulier pour les familles vulnérables. Il a souligné que diviser le décret n'était pas une "humiliation", mais plutôt un "triomphe".
Les critiques se sont intensifiées, notamment de la part de Junts, qui a demandé des explications sur la manière dont le Gouvernement a abordé des mesures clés sans négociation préalable. Isidre Gavin a averti que sans confiance, il n'y aurait pas de votes pour soutenir d'autres mesures.
De plus, Inés Granollers d'ERC a reproché au Gouvernement de "jouer" avec les citoyens vulnérables, accusant l'exécutif de protéger les grands propriétaires. Les répercussions de la gestion actuelle sont ressenties, notamment en matière de taxation.
La situation actuelle en Espagne soulève de nombreuses questions. Les critiques de Vox soulignent que ni le PP ni le PSOE ne parviennent à résoudre les problèmes du pays. Avec un 26,5% de la population en risque de pauvreté, les enjeux sont cruciaux. La gestion des ressources et des aides reste un défi majeur pour le Gouvernement.