Hamid, le gardien d'Estepona qui gagne plus que Juanma Moreno et qui voulait un plan de pensions !
Introduction
Hamid a quitté le Maroc pour s'installer en Espagne il y a plusieurs décennies. Il a trouvé sa place sur la Costa del Sol, où il a débuté sa carrière dans le secteur de la sécurité privée. Son parcours est impressionnant et soulève des questions sur les salaires dans ce domaine.
Un parcours professionnel remarquable
Au départ, Hamid a commencé comme auxiliaire en raison d'un manque de qualifications. Aujourd'hui, il est devenu portier, concierge et même superviseur d'une résidence de luxe à Estepona. Son salaire actuel atteint 97.500 euros, ce qui dépasse celui de nombreux responsables politiques de la région.
Ce montant est particulièrement élevé, surtout comparé à celui du président de la Junta de Andalucía, qui gagne 89.275 euros. Cela soulève des interrogations sur l'équité des salaires dans le secteur public et privé.
Les tensions au sein de la communauté
Il y a eu des discussions autour de l'idée d'accorder à Hamid un plan de pension ou un assurance vie, proposition qui a suscité des réactions mitigées parmi les copropriétaires. Certains estiment qu'il gagne déjà un bon salaire et que ces augmentations ne sont pas justifiées.
Des tensions se sont également manifestées, certains voisins craignant des représailles en cas de désaccord. Ces représailles peuvent aller de simples remarques désobligeantes à des retards dans le service de sécurité.
Le soutien des copropriétaires
Malgré les critiques, Hamid bénéficie du soutien de ceux qui apprécient son travail. Il aide certains propriétaires avec des tâches comme l'entretien de leur appartement ou les courses. Cela crée une relation de dépendance, où son travail est valorisé par des services supplémentaires.
La situation a conduit à une augmentation de son salaire en 2024, qui a été intégrée au budget de la communauté pour 2025. La confiance des copropriétaires envers lui joue un rôle crucial dans cette dynamique.
Les enjeux financiers de la communauté
Les frais de copropriété sont élevés, dépassant souvent 1.000 euros par mois. Cela crée un sentiment de malaise parmi certains copropriétaires, surtout ceux qui ne bénéficient pas de traitements de faveur. Ils estiment que cette situation est injuste.
En parallèle, d'autres membres de la communauté, souvent des étrangers, continuent de payer ces frais, car ils estiment que cela inclut des services qui justifient les coûts.
Conclusion
La situation de Hamid soulève des questions sur la gestion des communautés résidentielles et les salaires dans le secteur de la sécurité. Les tensions entre les copropriétaires révèlent des inégalités et des préoccupations sur le pouvoir que certains exercent au sein de la communauté. Ce cas met en lumière des enjeux financiers et éthiques qui méritent d'être examinés de près.
