Le Pentagone a décidé d'enquêter sur l'utilisation de la messagerie Signal par son chef, Pete Hegseth. Cette décision fait suite à une faille de sécurité concernant des frappes américaines au Yémen. Le mémo publié jeudi annonce cette enquête essentielle pour la sécurité nationale.
Au début de mars, le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a été ajouté par erreur à un groupe de discussion sur Signal. Il a découvert des échanges entre hauts responsables américains concernant un plan d’attaque militaire contre les rebelles houthistes au Yémen.
Goldberg a révélé avoir reçu un projet d’attaque détaillé, incluant des informations sur les cibles et le déroulement de l’opération. Selon ses dires, Pete Hegseth lui a envoyé le plan d’attaque juste avant le début des frappes, ce qui soulève de sérieuses préoccupations.
L’enquête a été demandée par deux membres clés de la commission des Forces armées du Sénat. Le mémo précise que l’enquête évaluera le respect des politiques concernant l’utilisation d’applications de messagerie pour des fins officielles. L'inspecteur général du ministère de la Défense conduira cette investigation.
Les inspecteurs généraux sont indépendants et chargés de détecter les fraudes et abus au sein du gouvernement. Ils doivent aussi s'assurer que les lois et normes éthiques sont respectées par les employés.
Malgré la controverse, le président Donald Trump a défendu son équipe, affirmant que Hegseth fait un excellent travail et qu'il n'est pas impliqué dans cette situation. Le vice-président JD Vance a également insisté sur le fait qu'aucun responsable ne sera limogé à la suite de cette affaire.
Un juge fédéral a ordonné à l'administration de préserver les messages échangés sur Signal, ce qui souligne l'importance de cet incident dans le cadre de la sécurité nationale.
Cette enquête du Pentagone sur l'utilisation de Signal par Pete Hegseth met en lumière des questions cruciales concernant la sécurité et la confidentialité des communications au sein du gouvernement. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions importantes sur les procédures de communication des hauts responsables.