Les gendarmes de Senlis ont été alertés par le fils de 10 ans d'Olivier M., concernant des violences. Malgré sa sortie de prison quatre mois auparavant, il a violé son interdiction de contact avec son ex-compagne. Le prévenu a reconnu avoir revu son ancienne partenaire, affirmant qu'ils étaient encore amoureux.
Olivier M. a été jugé pour des violences en récidive et la violation de ses interdictions. L'avocate de la défense a souligné une relation d'emprise mutuelle, qui a conduit à son retour en prison. Le tribunal de Senlis a condamné l'homme à 20 mois de prison ferme, révoquant également son sursis probatoire.
Le 25 mai, lors d'une soirée bien arrosée, le couple s'est retrouvé à Senlis. Les retrouvailles ont rapidement dégénéré, sous les yeux de leurs enfants. Olivier M. a reconnu avoir menacé son ex-compagne avec un couteau, avant de se rétracter.
Alertés par le petit garçon, les gendarmes sont intervenus à 4h30 du matin. La mère a tenté de les bloquer et a nié les violences. Cependant, l'enfant a insisté pour que sa mère dise la vérité. Finalement, Olivier M. a été arrêté à 6 heures, et la version de l'enfant a été corroborée par un témoin.
La situation a soulevé des questions sur le rôle de l'enfant, qui est devenu le parent de ses parents. L'avocate a exprimé des inquiétudes sur ce qui aurait pu se passer sans son intervention. Olivier M. a plaidé l'amnésie, tandis que son ex-compagne a refusé de porter plainte.
Ce cas met en lumière les défis liés aux violences intrafamiliales et l'impact sur les enfants. La justice a réagi en condamnant le prévenu, mais la question de la sécurité des victimes demeure cruciale. Il est essentiel de continuer à sensibiliser et à protéger les victimes de telles situations.